Abidjan, 15 mars 2024 (AIP) – La Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG) envisage d’installer une plateforme opérationnelle rassemblant les acteurs de la chaîne pénale chargée de réprimer la corruption et les infractions assimilées.
A l’ouverture d’un atelier, jeudi 14 mars 2024 au siège de l’institution à Abidjan Cocody, le secrétaire général de la HABG, Diamouténé Oumar Doh, a expliqué que cette activité marque le début des quatre étapes nécessaires à la mise en place effective de la plateforme.
L’objectif est de recueillir des contributions en vue de formaliser cette plateforme, en examinant et en adoptant un projet d’Arrêté définissant ses attributions, sa composition, son organisation et son fonctionnement. Cette rencontre devrait rapprocher les différentes équipes et poser les bases d’une collaboration efficace pour une meilleure synergie d’actions.
« La lutte contre la corruption et les infractions assimilées étant multiforme et multisectorielle, la HABG ne peut pas, à elle seule, lutter contre ce fléau », a t-il ajouté. Il a insisté sur la nécessité de créer une coalition nationale en matière de lutte contre la corruption et les infractions assimilées, en coordination avec les organes et structures de contrôle et de détection de l’État.
Il a également indiqué que la HABG entend renforcer la coordination intersectorielle en mettant en place une plateforme opérationnelle impliquant l’ensemble des acteurs de la chaîne pénale, chargée de réprimer la corruption et les infractions assimilées.
Cette plateforme formelle viendra consolider les initiatives déjà prises par la HABG à travers des rencontres périodiques avec les services d’enquête à qui elle a transmis des saisines pour enquêtes, conformément aux dispositions des Articles 47 et 48 de l’Ordonnance n°2013-661 du 20 septembre 2013, fixant les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement de la HABG.
Elle vise à faciliter l’échange, le partage et le retour d’informations entre les acteurs de la chaîne pénale chargée de réprimer la corruption et les infractions assimilées, d’assurer le suivi des dossiers pour des faits présumés de corruption et d’infractions assimilées tout au long des phases d’enquête, de poursuite, d’instruction et de jugement, ainsi que de proposer des actions de renforcement des capacités des acteurs de la chaîne pénale chargée de réprimer la corruption et les infractions assimilées.
(AIP)
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