Abidjan, 19 mars 2024 (AIP)- Les jeunes filles du collège moderne Danho Paulin Claude d’Abidjan, ont bénéficié d’une session de sensibilisation sur leurs droits, dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de la femme.
Cette initiative, qui s’est déroulée le mercredi 13 mars 2021 au sein de l’établissement situé dans la commune d’Attécoubé, a été organisée conjointement par la Coalition des Organisations Unies et la Fondation Femmes d’Honneur.
« Nous nous sommes rassemblés aujourd’hui pour célébrer la Journée Internationale des Droits des Femmes, car parler des droits des femmes signifie également parler des droits des jeunes filles. En tant que coalition, nous mettons un fort accent sur les jeunes filles afin de promouvoir leur éducation et de leur enseigner leurs droits », a souligné la présidente de la Coalition des organisations unies, Marthe Rabbiosi, lors de son intervention.
Pour Mme Rabbiosi, qui est également le chef dudit l’établissement, informer les filles sur leurs droits revient également à leur inculquer leurs devoirs. « Nous aspirons à ce qu’elles incarnent la nouvelle génération ivoirienne que nous souhaitons pour notre société de demain », a-t-elle ajouté.
De son côté, la présidente de l’ONG Femme de droits et développement, Sess Esmel Sylvie, s’est réjouie de sa participation à cet événement.
« Nous constatons que la relève est assurée. Ces jeunes filles sont les femmes de demain. Il est primordial qu’elles sachent qu’elles possèdent des droits, au même titre que les hommes. Elles doivent s’accrocher à ces droits et travailler pour réaliser leurs aspirations », a-t-elle souligné.
Plusieurs thèmes ont été abordés lors des échanges, entre autres l’inclusion et l’autonomisation.
« Ce que nous voulons transmettre à nos jeunes filles, c’est qu’elles sont les femmes accomplies de demain, les femmes autonomes de demain. Leur construction se fait dès aujourd’hui, et elles doivent savoir qu’elles ont les mêmes droits que les garçons. Elles ont le droit à l’éducation, à l’expression, à exercer les mêmes métiers que les hommes, et surtout, elles ont le droit de dire non », a affirmé la présidente de l’Association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire, Aimée Marilyse Konan.
(AIP)
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