Niakara, 24 mars 2024 (AIP) – Des producteurs du département de Niakara (Centre-nord, région du Hambol) ont décrié, un faible rendement des vergers, une situation aggravée par le manque d’acheteurs sur le terrain au titre de la campagne 2024 de noix de cajou.
« L’année dernière, ma première récolte d’anacarde, entre janvier et mars, j’avais récolté trois tonnes de noix de cajou mais, cette année, je n’ai que 1,3 tonne », a déclaré un responsable d’une société coopérative de producteurs d’anacarde de Niakara, Thibault Koné, interrogé par l’AIP, jeudi 21 mars 2024.
Une baisse de production de noix de cajou, à mi-parcours de la campagne, également évoquée par des producteurs de cajou à Tafiré, à Tortiya, à Badikaha, à Niédiékaha et à Arikokaha.
«Ce rendement actuel pourrait être consécutif aux effets pervers du réchauffement climatique », a relevé un fonctionnaire local du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières.
Par ailleurs, ces producteurs du département de Niakara ont décrié un manque d’acheteurs sur le terrain, au titre de la campagne de commercialisation 2024 de noix de cajou.
«Pour acheter, il faut avoir de l’argent or, nous n’avons pas de financement. C’est difficile. Une rumeur persistante faisant état d’une possible chute du prix de la noix de cajou au port d’Abidjan », a révélé un producteur.
Ces difficultés susmentionnées impactent négativement le bon déroulement de la campagne.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, avait annoncé le 21 février, un prix minimum bord champ du kilogramme de noix de cajou bien séchée, bien triée et sans matière étrangère, à 275 FCFA. Un prix d’achat en baisse de 40 Francs comparativement à la campagne 2023.
(AIP)
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