Niakara, 24 mars 2024 (AIP)- Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé a procédé, samedi 23 mars 2024, à la mise en service du tout premier commissariat de police de Niakara, portant à trois le nombre de commissariats de police nationale dont dispose la région du Hambol.
Ce commissariat est composée de deux bâtiments contiguës bâtis sur une superficie de 3946 m². Ces bâtiments abritent au total 36 bureaux, un hall de réception des usagers qui comprend une salle d’attente, des vestiaires, 23 toilettes diverses, neuf violons et deux gardes à vue, des magasins et une vaste salle de réunion.
L’enceinte de ce commissariat est composée d’une place d’armes, trois parkings et deux guérites, le tout occupant un espace de 4972 m² entièrement clôturés. Il aura un effectif de 55 policiers, placés sous les ordres du commissaire 2ème classe, Patrice Konan Amani.
Pour le ministre Vagondo Diomandé, l’inauguration de ce nouveau commissariat de police de Niakara revêt un caractère historique, en plus d’être un ouvrage stratégique de sécurité axé sur le maillage du territoire national par le service de police, une vision portée par le président Alassane Ouattara.
M. Vagondo a exhorté les populations de Niakara, non seulement à se rapprocher de ce nouveau service en charge de la protection des biens et personnes, mais aussi à lui fournir des informations et renseignements nécessaires à la lutte contre le banditisme.
« Que la police vive au cœur des populations « , a-t-il ajouté, accompagné, entre autres, du ministre de la Communication, Amadou Coulibaly et du ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté.
Le maire de Niakara, Pierre Koné et la député de Niakara-Tortiya-Arikokaha, Catherine Koné, se sont tour à tour réjouis de l’ouverture de ce service, qui travaillera pour la tranquillité des populations locales.
Le président de la République, Alassane Ouattara, rappelle-t-on, en visite d’État, jeudi 29 novembre 2019, à Niakara, avait annoncé la construction d’un commissariat de police à Tafiré, en plus de celui de Niakara alors en cours.
Le chef de l’Etat répondait aux préoccupations des populations relativement à l’insécurité induite par l’orpaillage clandestin, rappelle-t-on.
(AIP)
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