Abidjan, 30 mars 2024 (AIP) – Le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly, a exprimé la volonté de sa structure de faciliter l’accès des amandes de cajou d’origine Côte d’Ivoire au marché américain, en partenariat avec le cabinet Américain, Ivory Cashew.
Dr
Coulibaly s’exprimait le mercredi 27 mars 2024, à Abidjan, lors d’une séance de travail avec les acteurs clés du commerce extérieur et de l’industrie portant sur le thème, « nouvelles dispositions de la loi sur le référentiel Food safety modernization act (FSMA) et expérience de la filière anacarde ».
« Conscient des enjeux que représente l’accès aux grands marchés des consommateurs, le Conseil du coton et de l’anacarde a initié un programme de promotion d’amandes de cajou origine Côte d’Ivoire sur le marché américain. Cette initiative s’est traduite par la mise en œuvre d’un programme de certification pays sur le référentiel FSMA, l’établissement de lien et le renforcement des partenariats avec les institutions clés américaines », a indiqué son directeur général.
Selon lui, la Côte d’Ivoire qui veut passer de puissance agricole à puissance agro-industrielle, convoite l’important marché des Etats-Unis, notamment dans le domaine de l’anacarde.
« En quelques années, la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de noix de brutes est devenu le troisième transformateur mondial et le deuxième fournisseur mondial d’amandes de cajou. Cette évolution est illustrée par des chiffres qui donnent, en 2023, plus de 265.000 tonnes de noix brutes de cajou transformées localement et 50.200 tonnes d’amandes de cajou produites et exportées dans la même année », a révélé le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly.
Par ailleurs, cette séance de travail avec une délégation de haut niveau des institutions américaines en charge de la sécurité sanitaire des aliments aux USA, a été une opportunité pour tous les acteurs de l’agro-industrie, exerçant en Côte d’Ivoire, d’en savoir plus sur le marché américain et les normes sanitaires pour son accès. Elle a permis aussi de présenter le potentiel de la Côte d’Ivoire et les actions menées en faveur de la sécurité sanitaire des aliments.
(AIP)
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