Gagnoa, 30 mars 2024 (AIP)- Le titulaire de la chaire Unesco anticipation, prospectives et territoires durables de l’université Alassane Ouattara de Bouaké, Professeur Kouassi Kouamé Sylvestre, a remis solennellement au ministre gouverneur du district autonome du Gôh-Djiboua, Louis André Dacoury-Tabley, le guide des atouts et potentialités économiques, culturels et touristique dudit district, vendredi 29 mars 2024, lors d’une cérémonie officielle au siège du district à Gagnoa.
« Le Gôh-Djiboua est un territoire central et cette centralité est son atout », a déclaré d’emblée le professeur Kouassi, qui a expliqué que le district autonome du Gôh-Djiboua, de par sa position géographique, est un « territoire carrefour », entre le Nord, le Sud, l’Est et l’Ouest de la Côte d’Ivoire.
Outre sa spécificité géographique, le district du Gôh-Djiboua, qui comprend les régions du Gôh avec pour capital Gagnoa, et le Loh-Djiboua, pour capital Divo, présente une spécificité économique, avec sa zone d’extraction minière notamment les mines de Hiré et Oumé, où l’or est exploité par des compagnies officiellement installées, a indiqué le titulaire de la chaire Unesco anticipation, prospectives et territoires durables.
Satisfait du travail réalisé par la chaire Unesco anticipation, prospectives et territoires durables, le ministre gouverneur, Louis André Dacoury-Tabley a rappelé à ces collaborateurs que le district a été créé avec pour mission, de d’abord réfléchir sur les potentialités du territoire avant d’entamer les gros investissements.
La loi 2014-451 du 05 août 2014 sur l’organisation générale de l’administration territoriale prévoit la création de districts autonomes dans le but de renforcer le maillage territorial de l’administration. « La création de ces districts autonomes vise à renforcer l’efficacité de l’action du gouvernement », avait déclaré le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly.
Pour le porte-parole du gouvernement, en plus des districts autonomes d’Abidjan et celui de Yamoussoukro, ces 12 nouveaux districts favoriseraient également la coordination, l’évaluation, ainsi que le suivi de la bonne exécution des programmes et des projets de développement pour le bien-être des populations.
(AIP)
dd/kam