Abidjan, 31 mars 2024 (AIP)- Des faitières, fédérations et organisations syndicales du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA) souhaitent la suppression des cours de mercredi au primaire, qu’ils jugent « inefficace et fatiguant » pour les enseignants et les apprenants.
Le porte-parole des faitières, fédérations et organisations syndicales du MENA, David Bli Blé a fait ce plaidoyer jeudi 28 mars 2024, au terme d’une assemblée générale des responsables syndicaux organisée à la bourse du travail d’Abidjan-Treichville.
Pour lui, la suppression des cours du mercredi au primaire s’impose pour le bien-être et l’épanouissement des enseignants et des apprenants.
« Les enseignants et les apprenants sont épuisés au niveau pédagogique », s’est écrié M. Bli Blé, en présence des plusieurs secrétaires généraux des faitières des syndicats du MENA qui sont en attente de l’amélioration de leurs conditions de travail.
Depuis, l’année scolaire 2016-2017, la semaine du travail dans l’enseignement primaire compte cinq jours, lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, selon un arrêté, en date du 12 août, du ministre de l’Education portant modification de la semaine de travail dans l’enseignement primaire. Cette décision du ministre de l’éducation nationale d’instituer les cours les mercredis dans les établissements d’enseignement primaire est diversement appréciée par les maîtres.
(AIP)
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