Yamoussoukro, 1er avr 2024 (AIP) – Le Réseau de formation agricole et rurale, section Côte d’Ivoire (FAR-CI) a achevé samedi 30 mars 2024 à Yamoussoukro, un séminaire d’orientation stratégique couplé à une assemblée générale de renouvellement de ses instances de gouvernance à l’effet de relever ses nouveaux défis.
« On est élu pour trois ans mais les objectifs transcendent les questions de mandat. Dans le laps de temps qui nous sera consacré, il va falloir consolider ce qui a été déjà fait pour que la formation agricole et rurale soit un pilier pour le bien-être et le développement de la Côte d’Ivoire », a affirmé le nouveau président, Dr Koné Siaka.
Les travaux de Yamoussoukro ont été adoubés par le président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC), le ministre en charge de l’Agriculture, du Développement rural et de la Production vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, le président de la Chambre nationale d’agriculture de Côte d’Ivoire, Bamba Sindou et le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Adama Coulibaly.
Selon le président fraichement élu, le Réseau est une synergie d’actions et de cohérence entre plusieurs institutions dans la formation agricole et rurale de sorte à avoir un continuum de formations qui permettent de former à plusieurs niveaux notamment la base que constituent les producteurs, les techniciens, les ingénieurs et finalement au niveau doctorale.
« Il faut une forme de décloisonnement entre les initiatives et les moyens, cela permettra une utilisation efficiente et donc une optimisation des ressources publiques pour le bien-être des populations », a-t-il soutenu.
Présent à Yamoussoukro pour soutenir la section ivoirienne, le directeur exécutif du Réseau international FAR, Khalid Belarbi, a énuméré quelques-uns des défis qui attendent l’organisation. Il s’agit notamment du défi de la formation des producteurs, la formation technique et professionnelle, et la formation supérieure des cadres et tous ceux qui œuvrent à appuyer le monde agricole.
« Les défis, c’est comment décloisonner les différents maillons du dispositif entre les différents ministères. Nous savons que la formation agricole et rurale dans la plupart des pays africains est éclatée entre différents ministères. Le Réseau FAR-CI doit œuvrer à décloisonner cela et à essayer de mettre en place des actions synergiques et complémentaires entre les différents acteurs », a-t-il dit.
(AIP)
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