Boundiali, 22 avr 2024 (AIP)- Des chefs de services techniques déconcentrés issus des ministère en charge des Eaux et Forêts, de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, de l’environnement ainsi que les responsables de la Société de développement des forêts (SODEFOR), de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), et des conseils régionaux des régions du Kabadougou, du Folon et de la Bagoué renforcent leurs capacités sur la restauration des terres dégradées, dans le cade d’un atelier sur les approches de restauration des terres, des berges et des paysages forestiers dégradés.
Cet atelier présidé par le préfet du département de Boundiali par intérim, Alain Djédjé, du mardi 16 au jeudi 18 avril 2024 à Boundiali, a été initié par le coordinateur national du Programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique dans le Bassin du Niger (PIDACC/BN), lieutenant colonel Ouattara D. Siaka, avec l’appui financier du fonds pour l’environnement ( FEM).
Cette initiative vise à outiller les participants en technique de lutte contre la dégradation des sols, des berges avec les technologies innovantes pour le développement des chaînes de valeur agricoles afin derenforcer la résilience des populations.
Pour le lieutenant colonel Ouattara D. Siaka, ce atelier de renforcement de capacités des services techniques déconcentrés permettra de lutter contre la dégradation des ressources naturelles et l’ensablement du Bassin du Niger, à savoir les régions du Kabadougou, du Folon et de la Bagoué qui sont les zones où on partage le Bassin du Niger à 1%, pour une lutte durable contre ce phénomène.
Selon le responsable des travaux de conservation des eaux et des sols/ Défense et restauration des sols, lieutenant-colonel Soro Soungalo, les techniques de dissipation et de captage vont contribuer à la restauration des sols et des berges et du paysage forestier et aussi à lutter contre l’ensablement du bassin du Niger.
« Nous avons les techniques de dissipation du ruissellement avec le cordon pierreux, les diguettes en terre (…) et les techniques de captage du ruissellement avec le Zaï, les demi-lunes, les banquettes (…). Toutes ces techniques contribuent à freiner le ruissellement et à conserver longtemps l’eau sur les parcelles pour faciliter l’infiltration d’eau dans le sol et permettent de pratiquer une très bonne agriculture et aussi de lutter contre l’ensablement du bassin », a-t-il ajouté.
Le préfet du département de Boundiali par intérim, Alain Djédjé, a salué les initiateurs et les a exhortés à s’approprier la formation pour restauration effective des terres.
(AIP)
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