Tiassalé, 23 avr 2024 (AIP) – Le chef de l’unité de pédiatrie du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bouaké, Pr Vincent Assé Kouadio, a invité les médecins-pédiatres à prendre leurs responsabilités dans une nouvelle approche du traitement de la drépanocytose, lors d’un atelier sur « La prise en charge de l’enfant drépanocytaire », à l’hôpital Saint Jean Baptiste de Bôdô, dans la commune de N’douci.
Appelant à une collaboration « fructueuse et intelligente » entre les différents acteurs, Pr Assé a estimé lundi 22 avril 2024 que les pédiatres sont ceux qui connaissent mieux les enfants vu qu’ils les suivent depuis le bas âge. Comme dans les cas du traitement des complications du paludisme où les réanimateurs interviennent, il a proposé que les hématologues interviennent dans le cas où les pédiatres sont en difficulté, tout en maintenant les enfants en pédiatrie.
Pr Vincent Assé a insisté sur le diagnostic précoce de la drépanocytose, en ciblant surtout les enfants qui tombent le plus souvent malade. Il a par ailleurs plaidé pour la mise en confiance des enfants malades et pour une décentralisation de la prise en charge de la drépanocytose.
Cette nouvelle approche qui appelle à briser la peur et à prendre des initiatives, a été partagée par la présidente de l’association Drepavie-France, Dr Corinne Liegeois, par le responsable de l’unité de consultation-hospitalisation du Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose (CRLD) de Bamako, Dr Boubacar Ali Touré et la directrice de la gestion des malades au centre de référence de la drépanocytose de Brazzaville, Pr Olivia Atipo Tsiba Galiba. Ces derniers ont aussi partagé leurs expériences de la prise en charge des enfants drépanocytaires.
(AIP)
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