Yamoussoukro, 27 avril 2024 (AIP)- Un panel d’experts a recommandé aux entreprises de presse une adaptation aux technologies nouvelles afin de survivre à l’Intelligence artificielle (IA), lors de la première journée des Ebony 2023, tenue vendredi 26 avril 2024, à Yamoussoukro.
Les experts, à l’occasion de ce panel qui portait sur « L’intelligence artificielle : Atout ou menace pour le journaliste ? », ont rélévé que cette technologie est une opportunité pour les médias et les journalistes dans la collecte et le traitement de l’information.
Lors de la conférence inaugurale intitulée « Le modèle économique, la presse face au défi de l’intelligence artificielle », le directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), Denis Charles Kouassi a relevé que sa structure tire profit de l’IA.
« L’IA a permis une économie en terme d’effectifs, et des répercussions positives sur les salaires des travailleurs. Il faut pour les médias, et les journalistes, être visionnaires, pouvoir anticiper. D’où la notion de la recherche et du développement pour pouvoir anticiper. », a-t-il déclaré.
La CNPS est passée de l’automatisation, à la digitalisation, puis à l’IA qui est une opportunité pour ceux qui suivront l’évolution, mais la mort pour ceux qui ne pourront pas s’adapter., a-t-il fait savoir.
Les outils de l’IA, tels que ChatGPT sont crédibles à 75℅, car, ils contiennent egalement certaines informations fausses, a fait savoir l’expert Stéphane Rosewald.
Pour l’enseignant chercheur, Touré Mamadou, les outils de l’IA peuvent aider les journalistes à revaloriser leur travail, surtout en matière de collecte des données, de retranscription, d’analyse des données, de recherche de sujets d’intéret général ou personnalisé.
« L’IA ne peut remplacer la valeur ajoutée du journalisme humain. Elle peut être un allié précieux si elle est utilisée de manière réfléchie et consciente, a-t-il souligné.
La Côte d’Ivoire, pour l’heure n’enregistre aucune législation sur l’IA, a précisé le directeur des affaires juridiques de la HACA, Siméon Koné, souhaitant une responsabilité dans son utilisation.
(AIP)
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