Songon, 29 avr 2024 (AIP)- Une délégation de hauts cadres du Cours supérieur de la défense du Nigeria, conduite par le général de brigade, Mohammed Usmane, a effectué, jeudi 25 avril 2024, une visite au Centre national de recherche agronomique (CNRA) sis à Adiopodoumé pour s’inspirer du système ivoirien de recherche agronomique, dont le CNRA est le chef de file.
Cette visite, ponctuée de rencontres et d’activités, s’inscrit dans le cadre d’une mission d’étude et de recherche dans les locaux du CNRA autour du thème, « Agriculture et développement national en Côte d’Ivoire : leçon pour le Nigéria ». Les hauts cadres de l’Armée du Nigéria ont été encadrés par les responsables de la direction générale des affaires stratégiques du ministère de la Défense de Côte d’Ivoire.
« Au terme de notre visité au CNRA, un centre de recherche qui fait la fierté de la Côte d’Ivoire, nous sommes impressionnés par la qualité de ce que nous avons vu. Le Nigeria entend répliquer ce modèle, en apprenant davantage sur les moyens et les stratégies que la Côte d’Ivoire emploie pour améliorer sa production agricole (…) Tout en espérant améliorer notre production de céréales et les autres cultures vivrières », a déclaré le général de brigade, Mohammed Usmane, heureux de visiter le CNRA.
Fier d’accueillir la délégation de l’Armée du Nigéria, le directeur général adjoint du CNRA en charge de la recherche et du développement agricole, Dr Kouakou Amani Michel, a présenté à son hôte le système national de recherche agronomique, dont le CNRA est le fer de lance.
« Ce centre joue un rôle essentiel dans le succès agricole de notre pays et incarne la volonté affichée du Gouvernement ivoirien de placer l’innovation, la durabilité et la qualité au cœur de la prospérité de nos communautés agricoles », a-t-il ajouté.
L’agriculture tire sa sève nourricière des technologies et des semences performantes que la recherche met à la disposition des exploitants agricoles. En Côte d’Ivoire, cette recherche est menée principalement par le CNRA depuis plusieurs années. D’ailleurs, c’est le CNRA qui a mis au point le cacao Mercedes qui produit à partir de 18 mois, au lieu de trois à quatre ans pour les variétés traditionnelles. Il y a également le café émergent qui produit à 12 mois, au lieu de deux à trois ans.
De même, le CNRA a mis au point des variétés de manioc, de maïs, de soja et de cultures maraîchères à haut rendement, résistantes aux maladies et ravageurs et qui sont de bonne qualité culinaire.
(AIP)
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