Abidjan, 1er mai 2024 (AIP) -La directrice régionale (DR) de l’Organisation internationale pour le travail (OIT) pour l’Afrique, Fanfan Rwanyindo Kayirangwa, a affirmé que l’avenir meilleur commence par un travail décent et la justice sociale.
« A l’OIT, nous croyons fermement qu’un avenir meilleur commence par le travail décent et la justice sociale », a relevé Fanfan Rwanyindo Kayirangwa au cours de son intervention à une tribune à l’occasion de la célébration du 1er mai 2024.
Pour la directrice régionale de l’OIT, il est impératif de s’engager dans un travail décent et une justice sociale, afin de surmonter les multiples crises auxquelles sont confrontées les populations du monde et particulièrement en Afrique.
« Les retombées persistantes de la pandémie de COVID-19, la résurgence des conflits, l’augmentation des prix des denrées alimentaires et des carburants, ainsi que les conséquences croissantes du changement climatique mettent sérieusement à l’épreuve la résilience de l’Afrique », a-t-elle justifié.
Mme Kayirangwa a mis en relief le fait que plus de 80 % des emplois sur le continent africain sont informels, laissant les individus dépourvus de sécurité et de stabilité.
« Plus de 1,2 milliard d’Africains ne bénéficient même pas d’une seule prestation de protection sociale. Plus préoccupant encore, un nombre excessif de jeunes voient dans la migration leur unique espoir. Alors que la moitié de notre population a moins de 19 ans », a déploré la directrice régionale de l’OIT pour l’Afrique.
Elle a estimé que l’extension de la justice sociale et du travail décent en Afrique n’est pas seulement présentée comme une obligation morale, mais aussi comme la manière la plus pragmatique et efficace d’atteindre la prospérité et la stabilité à long terme.
(AIP)
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