Adzopé, 02 mai 2024 (AIP) – La direction de la zone sud-est de l’Office Ivoirien des parcs et réserves (OIPR) a récompensé les lauréats de la première édition du Prix Vert de la meilleure organisation locale de conservation autour de la réserve naturelle de Mabi-Yaya, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée lundi 29 avril 2024 à Biéby, dans le département de Yakassé-Attobrou.
Le vainqueur de ce Prix, l’AVCD de Kossandji, est reparti avec deux bâches et 200 chaises d’une valeur de deux millions, le deuxième, la jeunesse unie de Biéby, a quant à elle reçu deux motos pour un coût d’un million, et la troisième place est revenue à l’association les “2 amis” de Mébifon avec une moto d’une valeur de 500 000 francs CFA.
Pour le colonel-major Kassoum Ouattara, représentant le directeur général de l’OIPR, ce prix vise à renforcer la participation des acteurs locaux à la gestion et à encourager les initiatives endogènes en faveur de la conservation de la réserve naturelle de Mabi-Yaya. Il s’agit, à travers ce concours, d’impliquer davantage les populations riveraines dans la protection et la préservation de la réserve.
Le préfet de la région de la Mé, Gueu Zro Simplice, également président du Comité de gestion local (CGL) de la réserve naturelle de Mabi-Yaya, a exprimé sa gratitude à l’OIPR pour avoir initié ce prix et a appelé les populations riveraines à s’engager fermement dans la conservation de cette réserve.
Selon le directeur de la zone sud-est de l’OIPR, le colonel Toulo Alain, les inscriptions pour la seconde édition ont débuté et comportent cette fois trois prix à savoir le prix de la meilleure organisation locale, le prix de la meilleure école et le prix du meilleur village.
Cette cérémonie a été précédée de la première session de l’année 2024 du CGL de la réserve naturelle de Mabi-Yaya, dont le président, Gueu Zro Simplice, s’est dit satisfait du bilan des activités.
La réserve naturelle de Mabi-Yaya, créée en 2019 et couvrant une superficie de 61 282 hectares, a récemment constaté quelques incursions de personnes non autorisées. Le président du CGL a affirmé que la phase de sensibilisation est terminée et que l’heure est désormais à la répression.