Abengourou, 03 mai 2024 (AIP)-La cherté de la vie et la construction de l’Université d’Abengourou sont les principales préoccupations écrites en caractère d’imprimerie et en tête des discours de tous les représentants syndicaux des travailleurs à mercredi 1ᵉʳ mai à l’occasion de la célébration de la fête du travail à Abengourou.
Le représentant régional de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI) Boa Bonzou Eduard a dénoncé la vie chère affaiblissant la consommation sur toutes ces formes et « l’augmentation exponentielle » du prix de l’électricité
« Toutes ces duretés ont coagulé le chômage, devenant une ecchymose sur les épaules de tout un chacun », a déclaré dans son discours M. Boa, le doyen des représentants syndicaux dans l’Indénié-Djuablin.
Le représentant de la centrale syndicale Dignité, Brou Firmin, a demandé au gouvernement de diminuer le prix des denrées alimentaires, notamment l’essence et l’électricité qui ont, selon lui, une incidence fâcheuse sur le pouvoir d’achat et sur la vie des populations.
M. Brou a rappelé la nécessité de construire l’Université d’Abengourou qui remplit tous les critères. « Le premier des critères de la construction d’une Université, c’est le nombre de candidats et le nombre d’admis au Bac. Or sur ce point, Abengourou avec 6734 candidats au Bac, est devant certaines villes qui ont déjà leur Université », a-t-il fait remarquer.
Parmi les grandes attentes des travailleurs, figure la prime trimestrielle pour tous les travailleurs du secteur public en Côte d’Ivoire.
« La centrale souhaite et propose au gouvernement que la revalorisation de la prime exceptionnelle reçue en janvier soit transformée en un 13ᵉ mois véritablement et son attribution aux travailleurs à la retraite », a souhaité le représentant de la confédération syndicale plateforme nationale des travailleurs de Côte d’Ivoire à Abengourou, Kouamé Maxime, qui a également demandé la revalorisation de l’indice référentiel de base, et l’augmentation du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG ) de 75 000 à 120 000 francs CFA.
(AIP)
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