Abidjan, 02 mai 2024 (AIP)- Depuis jeudi 02 mai 2024, l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC) organise un séminaire visant à présenter les avantages de l’intégration de l’industrie 4.0 aux systèmes de production agricole, dans une optique de durabilité et de compétitivité face aux défis actuels.
Selon le président du comité scientifique, Diaby Moustapha, ce séminaire s’adresse aux acteurs du monde académique et aux entreprises. Son objectif est de démontrer aux producteurs les techniques permettant d’accroître leur productivité et leur rendement tout en optimisant la gestion des ressources naturelles et en préservant l’environnement.
Cette rencontre d’échanges constitue également une occasion de sensibiliser et d’informer les participants sur les principes fondamentaux de l’industrie 4.0, d’identifier les opportunités et les aspects clés de cette industrie, de présenter des cas d’innovations en agriculture, et de promouvoir une plateforme collaborative favorisant le partage d’idées et la conclusion de partenariats dans le domaine de l’agriculture intelligente.
Lors de la cérémonie d’ouverture, le directeur général de l’ESATIC, Pr Konaté Adama, a souligné l’importance de l’exploration des possibilités offertes par l’industrie 4.0 dans le secteur agricole. Il espère que cette initiative ouvrira de nouvelles perspectives de recherche pour proposer des solutions innovantes aux entreprises et aux acteurs du secteur agricole.
« L’intégration de l’industrie 4.0 dans le système de production agricole représente une opportunité sans précédent pour accroître la compétitivité, l’efficacité et la résilience du secteur », a déclaré Pr Konaté.
Il a précisé que les technologies de pointe telles que l’intelligence artificielle, l’internet des objets et les drones peuvent révolutionner les méthodes de production et de gestion tout en réduisant la pénibilité des tâches répétitives.
Pour le représentant du ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ekissi Narcisse, l’adoption de ces technologies avancées est cruciale pour maintenir la compétitivité dans un marché en constante évolution. Il a souligné la nécessité de repenser le modèle traditionnel et d’investir dans l’innovation pour faire face aux nouveaux défis.
Selon le Centre de coopération internationale en Recherche agronomique pour le développement (CIRAD), l’agriculture représente un pilier essentiel de l’économie ivoirienne, contribuant à hauteur de 25% au PIB et représentant 40% des exportations du pays.
(AIP)
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