Abidjan, 15 mai 2024 (AIP)- Des experts et représentants de trois communautés économiques régionales (CER)d’Afrique à savoir la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) et la communauté d’Afrique de l’Est (AEC) participent à un atelier en vue de discuter, approuver et valider les nouvelles fonctionnalités pour une mise à jour de la plateforme numérique « 50 millions de femmes africaines ont la parole » (SOMAWSP).
Réunis du mercredi 15 au vendredi 17 mai 2024 à la représentation résidente de la CEDEAO, sise à Abidjan-Cocody, ces experts font renforcer leur compréhension et leur collaboration afin de contribuer à une meilleure coordination des efforts régionaux en matière de développement.
Pour la directrice du centre de la CEDEAO pour le développement du genre, Sandra Oulaté Fattoh, qui représentait la commissaire du département des ressources humaines et affaires sociales de la CEDEAO, Fatou Sow-Sarr, améliorer la convivialité et la personnalisation de la plateforme initiée depuis 2019 par l’Union Afrique pour renforcer l’inclusion financière et sociale des femmes par le numérique, tout en élargissant l’offre de contenus et les services financiers, permettra d’offrir aux utilisatrices « une expérience numérique fluide et valorisante ».
Il s’agit ainsi de parfaire les fonctionnalités de la plateforme et la rendre plus adéquate et accessible selon les besoins des Etats membres.
Ces évolutions « contribueront également à assurer la pérennité du projet, gage de son impact sur le long terme », a-t-elle ajouté, soulignant qu’une phase 2 de l’initiative sera bientôt mise en œuvre.
La plateforme SOMAWSP constituant un outil de réseautage a déjà bénéficié à plus de 15.000 utilisatrices et offre aux femmes entrepreneures un espace pour partager leurs expériences, accéder à des ressources et établir des connexions, a relevé le directeur de cabinet du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Moussa Diarrasouba.
Le projet SOMAWSP ambitionne de contribuer à l’autonomisation économique des femmes en répondant aux besoins d’information des femmes entrepreneures par le biais d’une plateforme numérique. Elle a également été conçue pour permettre aux femmes d’accéder d’une part, à des informations sur les produits et services financiers, à la formation en affaires, au mentorat, en commerce et d’autre part, aux services de soutien social.
Ainsi, les trois CER ont uni Ieurs efforts pour couvrir 38 pays. Le projet bénéficie de l’appui financier et technique de la Banque africaine de développement (BAD), de l’Agence des Etats-unis pour le développement international (USAID), de l’Ambassade de l’Espagne, de ONU-Femme.
(AIP)
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