Abidjan, 23 mai 2024 (AIP)- Les acteurs en charge de la réduction des risques liés aux inondations et sécheresses dans le bassin de la Volta, se sont retrouvés du 21 au 22 mai 2024 à Abidjan-Cocody, se donnant pour objectifs, le partage et l’approfondissement des résultats issus des exercices de simulation en réponse aux alertes précoces.
Inscrit dans la continuité du projet “Intégrer la gestion des inondations, des sécheresses et de l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta (VFDM)”, au cours de ces deux journées, il s’est agi de réfléchir sur les moyens de consolidation, de durabilité et de mise à l’échelle nationale du système d’alerte VoltAlarm.
Il était également question de prendre connaissance, de discuter et enrichir les résultats de l’appréciation des acteurs locaux sur la fiabilité, l’efficacité, les forces ainsi que les faiblesses du système d’alerte mais surtout pour en proposer un plan d’amélioration en vue d’une pérennisation des acquis observés dans le déroulé du projet.
Le directeur de Cabinet du ministère des Eaux et Forêts, Antoine Koffi Djaha, rappelant l’adhésion sans faille des structures locales décentralisées au projet, a salué son exécution pour sa qualité transversale sur la vie des populations, entre autres, sur la pêche, l’agriculture et la préservation des biens.
Le secrétaire exécutif du partenariat mondial de l’eau en Afrique de l’ouest, Armand Houanyé, a estimé important d’avoir une collaboration et une coordination effective entre les acteurs pour la réduction des risques des catastrophes naturelles et d’adaptation aux changements climatiques dans le Bassin de la Volta.
Ce projet, démarré en juin 2019 et prévu s’achever en juin 2024, réunit un consortium de partenaires comprenant l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’Autorité du bassin de la Volta (ABV) et le partenariat mondial de l’eau en Afrique de l’ouest (GWP-AO).
(AIP)
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