Dans le cadre du déplacement, des biens meubles et immeubles des États-Unis, des sociétés et citoyens américains se trouvant sur le territoire de la Russie, ainsi que des titres qu’ils possèdent, des actions du capital autorisé des sociétés russes et d’autres droits de propriété des États-Unis et les Américains présents dans le pays seront saisis.
En vertu du décret, le titulaire du droit d’auteur russe (dans ce cas – le gouvernement russe ou la Banque centrale) a le droit de « s’adresser au tribunal pour établir le fait d’une privation injustifiée de ses droits de propriété en raison d’un décision d’un État américain ou d’une autorité judiciaire et de recevoir une indemnisation pour ledit dommage.
Si la demande est acceptée, le tribunal envoie la demande à la commission gouvernementale de contrôle des investissements étrangers. La commission dresse une liste des biens américains qui, « en tenant compte du principe de proportionnalité, peuvent être utilisés » pour réparer les dommages résultant de la saisie des avoirs russes aux États-Unis.
“La décision [du tribunal] établissant le fait d’une privation injustifiée du titulaire russe du droit d’auteur des droits de propriété et sur l’indemnisation des dommages prévoit la résiliation des droits des États-Unis ou d’un citoyen américain sur les biens inclus dans la liste, et le transfert ultérieur de ces droits au détenteur russe des droits d’auteur pour compenser les dommages”, indique le décret.
Sur la situation des actifs russes, les réserves internationales, qui sont des actifs étrangers très liquides à la disposition de la Banque de Russie et du gouvernement russe, comprennent des fonds en devises étrangères, des droits de tirage spéciaux, une position de réserve au FMI et de l’or monétaire.
Après que la Russie a lancé son opération spéciale en Ukraine, les pays occidentaux ont imposé des sanctions à la Banque de Russie. Outre le gel des réserves d’or et de change du pays, toutes les transactions liées à la gestion des réserves et des actifs de la Banque centrale, ainsi que les transactions avec toute personne morale, organisation ou organisme agissant pour le compte ou sur ordre de la Banque centrale Banque, étaient interdits.