Abidjan, 24 mai 2024 (AIP)- L’Agence nationale de la formation professionnelle (AGEFOP) et Conseil national des branches professionnelles (CNBP) ont procédé vendredi 24 mai 2024, à Abidjan, à la signature d’un accord-cadre de collaboration, dans l’optique de mutualiser leurs expertises pour mieux adresser la problématique de la formation-emploi.
« C’est un partenariat naturel que nous avons avec le CNBP à travers la complémentarité des missions qui sont contenus dans nos décrets de création. Il était bon de concrétiser ces missions par une signature de convention. On parle d’une signature de convention pour sceller notre mariage, mais c’est un partenariat naturel qui existe depuis longtemps », a déclaré la directrice générale de l’AGEFOP, Karitia Coulibaly Epse De Medeiros.
Pour Mme Coulibaly, la satisfaction des acteurs de l’écosystème de la formation professionnelle s’impose. « Ce que nous souhaitons proposer aux populations, aux entreprises, ce sont des programmes de formations concrets, des référentiels de compétences et de formation qui obéissent aux besoins qui ont été identifiés. Donc il faut absolument que les professionnels s’associent à l’expertise de l’ingénierie de formation de l’AGEFOP pour traduire cela pour que cela corresponde aux besoins réels du marché », a-t-elle indiqué.
Elle a fait remarquer que sa structure s’engage à mettre à la disposition du CNBP son expertise et vice-versa, pour qu’ensemble, ils puissent remplir les missions et la mission principale, c’est d’avoir cette adéquation entre la formation et l’emploi.
Karitia Coulibaly Epse De Medeiros a expliqué que, à travers les branches professionnelles, ses services regardent les besoins du marché et à travers les études sectorielles, le partenaire CNBP les aide en leur mettant à disposition, tous les éléments qui permettent d’identifier les besoins actuels et futurs.
« Nous en tant qu’expert en ingénierie de la formation, nous traduisons ces besoins là en référentiel de métier, de compétence de formation pour pouvoir dispenser des formations qui permettent aux bénéficiaires d’être opérationnels et d’exercer le métier tout de suite, parce qu’on a travaillé à l’écriture des métiers avec des professionnels », a assuré la directrice de l’AGEFOP.
Elle a précisé que ce n’est pas de la théorie mais des formations concrètes pour que le marché, le secteur productif puissent employer les bénéficiaires tout de suite. Donc chacun met son expertise à la disposition de l’autre pour atteindre cet objectif-là.
Pour le président du Conseil national des branches professionnelles (CNBP), N’Dri Koffi, la finalité demeure la question de l’adéquation formation-emploi qu’il faut adresser au profit non seulement des jeunes formés mais également des grands consommateurs que sont le secteur privé.
« Il faut avouer que nous ne sommes pas des pédagogues, des méthodologues, nous ne connaissons pas le métier en ingénierie de formation (…). Par la signature de cet accord avec l’AGEFOP, on peut travailler ensemble et ça devrait nous permettre de faire cela », a indiqué M. N’Dri.
Il a fait remarquer l’existence de 13 branches professionnelles, notamment au niveau du tourisme, de la santé, de l’agriculture, transport et logistique (…).
« On a construit ces branches-là, pour analyser de manière très fine les besoins en métier, en compétence, le portrait secteur, voir comment l’économie bouge. Tout cela, pour adresser l’adéquation formation emploi. Il s’agit pour nous de former, d’insérer les jeunes gens mais il ne s’agit pas de former des chômeurs », a-t-il conclu.
(AIP)
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