Abidjan, 06 juin 2023 (AIP) – Un atelier portant sur la révision de la procédure de report de scolarité dans le système éducatif ivoirien s’est tenu du 29 au 31 mai 2024 à Grand-Bassam, rapporte une note d’information transmise à l’AIP.
Cet événement financé par la Banque mondiale est une initiative de la direction de l’égalité et de l’équité du genre (DEEG), en collaboration avec la direction de la mutualité et des œuvres sociales en milieu scolaire (DMOSS) et la direction des écoles, lycées et collèges (DELC).
Il a marqué un tournant significatif dans la quête d’une éducation équitable et inclusive pour tous les élèves, y compris les élèves enceintes ou mères en Côte d’Ivoire. Il fait suite à la loi n°2015-635 du 17 septembre 2015 relative à l’enseignement, adoptée par le gouvernement ivoirien, instituant la scolarisation obligatoire pour tous les enfants de six à 16 ans.
Cependant, les investissements pour l’accès, le maintien et l’achèvement de la scolarité des filles et des garçons, les troubles de santé, les violences basées sur le genre et autres violences, les invalidités pour causes diverses, les crises et catastrophes, et les grossesses en cours de scolarité constituent dans certains cas des obstacles majeurs.
Aussi, la prise de l’arrêté de 2019 autorise le report de scolarité pour ceux-ci sous conditions et procédures dont l’évaluation a relevé plusieurs limites.
C’est dans ce contexte que s’inscrit cet atelier dont l’objectif principal était de revisiter le dit arrêté n°0031 MENET-FP/DELC du 5 mars 2019, afin de renforcer la capacité du système éducatif à maintenir les garçons et les jeunes filles dans le système scolaire et à permettre l’achèvement de leur scolarité.
Pour ce faire, les participants ont analysé les textes, les procédures et les pratiques actuelles, identifié les obstacles institutionnels et administratifs, et examiné les bonnes pratiques existantes. Cette démarche a permis d’élaborer deux nouveaux projets d’arrêté de report de scolarité pour les élèves d’une part et les élèves-maîtres des centres d’animation et de formation pédagogique (CAFOP), d’autre part.
L’atelier a rassemblé 37 participants, représentant divers secteurs, notamment le gouvernement, la société civile, les professionnels de l’éducation et les partenaires internationaux.
(AIP)
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