Abidjan, 28 nov 2023 (AIP)-La Direction générale de la diaspora (DGD) à travers sa direction d’accueil, de l’orientation et du suivi des actions de réinsertion (DAOSAR) a organisé mardi 28 novembre 2023 à Abidjan, un atelier d’opérationnalisation et budgétisation du programme de réinsertion des migrants ivoiriens de retour volontaire.
Selon le directeur général de la diaspora, Dr Gaoussou Karamako, la rencontre a eu pour objectif de décliner de façon pragmatique les différentes articulations dudit programme de réintégration des migrants ivoiriens de retour et de proposer les coûts financiers pour sa réalisation effective projetée pour 2024 avec une cohorte de 500 bénéficiaires.
« Comment faire pour maintenir le migrant. Comment faire en sorte pour que le jeune qui est resté (sur place) , le soit définitivement. L’Etat a développé beaucoup de programmes d’insertions, mais ici, il s’agira d’un mécanisme additionnel qui mettra en place un dispositif en s’appuyant sur les structures privées de façon durable », a expliqué Dr Karamoko.
Il a relevé que le gouvernement estime qu’une gestion rigoureuse du retour, de l’accueil et de la réintégration se présente comme une alternative pour minimiser les conséquence négative de la migration irrégulière.
A l’en croire, la mise en œuvre de ce programme de réintégration apparaît plus importante et nécessaire pour la pérennisation des acquis du Fonds fiduciaire de l’Union européenne (FFUE) et le programme de protection de retour et de réintégration des migrants de l’Afrique subsaharienne mis en place par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) qui ont favorisé l’assistance de 13.895 migrants de mai à 2017 à septembre 2023.
En outre, elle permettra d’assurer la continuité des actions déjà entreprises par les partenaires techniques et financiers ainsi qu’à une plus grande implication de l’Etat et du secteur privé.
« Pour sa mise en œuvre, il faut indéniablement la rendre opérationnelle en passant par sa budgétisation. Aussi, serait-il important d’élaborer une cartographie des acteurs de la réintégration et de mettre en place un cadre de concertation pour faire le suivi et évaluation », a suggéré le directeur général de la diaspora, Dr Gaoussou Karamako.
(AIP)
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