Abidjan, 07 juin 2024 (AIP)- L’étude de l’élaboration de la Stratégie nationale de développement et de gestion durable des aménagements hydro-agricoles a été officiellement lancée, jeudi 06 juin 2024 à Cocody Abidjan.
L’initiative vise à doter la Côte d’Ivoire d’un cadre de développement optimal, de gestion efficace et durable des aménagements hydro-agricoles.
Le directeur général du développement durable, Rodrigue N’Guessan, a expliqué que la Côte d’Ivoire a fait d’énormes efforts pour moderniser son agriculture à travers la maîtrise de l’eau grâce à la mobilisation de fonds pour réaliser près de 400 ouvrages hydro-agricoles. Cependant, a-t-il poursuivi, les projets sont confrontés à des difficultés d’ordres technique, gouvernemental et financier dans leurs gestions en termes d’aménagement hydro-agricoles.
« Nous avons réuni les professionnels du secteur avec toutes les parties prenantes pour réfléchir aux stratégies à mettre en place pour une gestion durable des aménagements pour l’atteinte de la sécurité alimentaire », a-t-il relevé.
Au nom du ministre de tutelle, le directeur général a noté que l’organisation de l’atelier vient à point nommé, dans la mesure où il permettra à chacun d’apporter sa contribution afin d’une résolution effective des difficultés rencontrées dans le secteur.
Le coordinateur du programme Filières agricoles durables de Côte d’Ivoire (FADCI), Pierre NDri, quant à lui fait savoir que ce programme est issu du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D).
Le C2D qui a pour finalité d’initier et d’accompagner des changements de pratiques agricoles et de gestion des ressources naturelles qui auront des impacts positifs sur la population ivoirienne en termes de conditions de vie, de cohésion sociale et de santé humaine, est confronté aux défis liés aux changements climatiques.
« L’agriculture ivoirienne se doit donc d’innover en particulier dans la gestion et l’exploitation des aménagements hydro agricoles, à l’effet de passer d’une économie agricole de subsistance basée sur le volume à une économie agricole à forte valeur ajoutée », a-t-il souhaité.
Un inventaire de 2023 a révélé que sur 362 périmètres d’espace aménagé, 32 500 hectares sont cultivables et irrigables. Et 20% de ces parcelles sont mises en valeur pour des raisons hydro-agricoles.
(AIP)
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