Bondoukou, 10 juin 2024 (AIP) – La Journée mondiale de l’environnement (JME) , se déroule ce lundi 10 juin 2024, à la salle Kouakou Dapa de la mairie de Bondoukou, sous le signe de la préservation de la terre.
Cette JME, célébrée le 5 juin de chaque année, depuis plus de quatre décennies, sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies (ONU) porte sur le thème national “” préservons la terre, notre héritage” . Elle vise à rappeler à la conscience des citoyens des différents Etats, l’importance de la protection de l’environnement pour le bien-être de leurs populations respectives.
Au programme de cette rencontre de haut niveau, en présence du ministre en charge de l’ Environnement, Assahoré Konan Jacques et du ministre d’ Etat, ministre en charge de l’Agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani, une campagne de sensibilisation des populations, autour du thème national, des visites des sites dégradés et restaurés par l’orpaillage à Bondoukou, et une conférence débat, à l’ université de Bondoukou, autour du thème international ” La restauration des terres, la désertification et la résilience à la sécheresse ».
Dans la déclaration du gouvernement lue par le ministre Assahoré Konan Jacques, le 5 juin 2024, cette journée ” vise à mettre en exergue la nécessité d’agir pour la terre afin qu’elle nous le rende en bien-être et en prospérité.”.
Il s’agit donc pour les gouvernements, les industriels, les collectivités, la société civile, les communautés et les citoyens, de se réunir pour explorer les possibilités existantes en termes d’actions et de technologies vertes pour restaurer et protéger les terres dégradées en vue d’améliorer la qualité de leurs services.
Et ce, face au couvert forestier ivoirien, qui a fortement régressé. Notre couverture forestière estimée à 16 millions d’hectares en 1960, est réduite à environ 3,401 millions d’hectares composés de 844 950 mille hectares de forêts classées fortement dégradées, 1,323 millions d’hectares d’aires protégées et environ 1,232 millions d’hectares de reliques de forêts dans le domaine rural, a-t-il déploré.
L’ initiative d’Abidjan a été instituée, par conséquent, par le gouvernement, avec quatre composantes, à savoir la lutte contre la déforestation et l’engagement pour la restauration des forêts, l’amélioration de la productivité agricole, l’intégration des filières agricoles dans des chaines de valeurs mondiales plus durables et l’identification des chaînes de valeur du futur qui résisteront au changement climatique et qui seront respectueuses des sols.
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La mise en œuvre de ce programme permettra à la Côte d’Ivoire d’atteindre ses objectifs, en restaurant 20 % de son couvert forestier initial d’ici la fin de la décennie.
De plus, la Côte d’Ivoire a organisé du 9 au 20 mai 2022, à Abidjan, la Conférence des parties à la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse (Cop 15).
Au plan strictement national, le pays a entamé la rédaction d’un plan national d’adaptation au changement climatique par l’intermédiaire de son ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique.
(AIP)
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