Dabou, 26 juil 2024 (AIP)- Les agents techniques des eaux et forêts des Grands ponts seront formés du 25 au 28 juillet 2024 à Dabou à l’usage du GPS (Système de localisation par satellite) dans l’activité forestière.
Cette formation, fruit d’un partenariat entre le ministère des Eaux et Forêts et l’organisation non gouvernementale (ONG), « Bouclier vert », permettra à l’état de mettre en œuvre sa politique forestière dont les deux principaux pans sont : la préservation, la réhabilitation et l’extension des forêts.
Selon le coordonnateur national du renforcement de capacités des agents techniques des eaux et forêts au sein l’ONG partenaire, Dr colonel Tiessé Bi, l’usage et la cartographie apparaissent comme des outils très importants de l’activité forestière.
Plusieurs modules sont contenus dans ce renforcement de capacités qui va durer trois jours . Il s’agit de : GPS cartographie et reboisement, ensuite GPS, cartographie et contrôle de l’exploitation forestière, et enfin de GPS, cartographie et délimitation des périmètres d’exploitations forestières.
Pour Dr Tiessé, l’agent technique des eaux et forêts devrait au bout de ces trois jours de formation pouvoir faire la levée au GPS de trois entités géographiques ponctuelles, les entités linéaires et les entités géographiques surfaciques, la cartographie des parcelles de reboisement, la possibilité de détection des infractions par l’utilisation de coordonnées des arbres abattus.
Il a souligné qu’à l’image des autres agents de sécurité, l’agent technique des eaux et forêts sera plus efficace en associant la technologie, la présence physique et la traçabilité, tout en permettant aussi à l’état de lutter contre la fraude et la perte de recettes.
Présent à l’ouverture dudit atelier, le directeur départemental des eaux et forêts de Dabou, le colonel Kouassi Ernest Tchégbé, s’est félicité des avancées technologiques réalisées, qui tranchent d’avec les pratiques rudimentaires d’il y a 32 ans.
Il a souhaité toutefois que les 300 agents techniques des eaux et forêts concernés par cette deuxième phase du projet s’approprient ce renforcement de capacités pour une bonne protection de la forêt ivoirienne, qui, de 16 millions d’hectares est de nos jours à deux millions d’hectares.
(AIP)
bec/fmo