Katiola, 07 août 2024 (AIP) – La Mutuelle de développement et de culture Mangoro (MUDECOM), dirigée par El Hadj Adama Koné, a organisé un panel sur l’importance de la poterie dans l’éducation des jeunes filles Mangoro, mardi 6 août 2024 à Katiola.
Dans le cadre de la 10è édition du Festival de la poterie Mangoro, les panélistes Coulibaly Barakissa, Coulibaly Lassina Toskani et Coulibaly Awa ont animé la discussion en mettant l’accent sur la transmission des savoirs. Selon eux, la poterie est souvent transmise de générations en génération, les jeunes apprenant les techniques et compétences par l’observation et la pratique aux côtés de leurs mères.
Cette transmission de savoir contribue à renforcer les liens familiaux et communautaires, et la fabrication de la poterie permet également le développement de compétences pratiques. En participant à cette activité, les filles développent des compétences pratiques et artistiques, telles que la créativité, la dextérité manuelle et la patience, ont expliqué les panélistes.
Le volet relatif au renforcement de l’identité culturelle a également été abordé. En apprenant à créer des objets traditionnels, ces filles renforcent leurs liens avec leur culture et leurs traditions, ce qui favorise leur développement personnel et social.
Les panélistes ont pris des engagements pour encadrer les filles Mangoro afin d’éviter la perte de ces savoir-faire traditionnels.
Le président de la mutuelle, El Hadj Adama Koné, a souligné que l’objectif de ce panel était de partager les expériences en matière de poterie.
« Le rôle économique ne doit pas être négligé. La poterie peut constituer une source de revenus pour les femmes. En pratiquant la poterie, les filles Mangoro contribuent à l’économie familiale et acquièrent une autonomie financière », a-t-il précisé.
(AIP)
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