Abidjan, 21 août 2024 (AIP)- Les États-Unis ont sanctionné, mardi 20 août 2024, l’ancien président haïtien Michel Martelly, qui aurait usé de son influence pour permettre l’acheminement de cocaïne sur le sol américain, et parrainé les gangs basés en Haïti, selon un communiqué du Département du Trésor.
Tout en soulignant le rôle prépondérant et déstabilisateur joué par celui qui a dirigé le pays des Caraïbes entre 2011 et 2016, Washington n’accordera aucun prêt, aucun crédit, aucune transaction de Michel Martelly avec une quelconque institution américaine. Les Etats Unis interdisent en somme tout échange avec l’ancien président haïtien qui vit aux États-Unis.
« C’est beaucoup d’émotion, c’est des larmes, c’est des appels entre nous, On ne va pas dire que c’est notre dernière victoire, c’est même une très petite victoire. Mais pour nous, chaque pas compte parce que c’est un marathon. Ça arrive six ans plus tard quand même. Et c’est un prix très élevé qui a été payé par bon nombre d’entre nous. Mais on n’a jamais arrêté et on n’arrête toujours pas. Et l’on se dit que c’est une étape dans ce que nous voulons et nous exigeons comme punition. Pour nous, c’est important », raconte Pascale Solage, membre du mouvement citoyen Nou Pap Domi, engagé depuis 2018 et le vaste scandale PetroCaribe contre la corruption en Haïti.
Une première étape pour Nou Pap domi qui espère qu’au-delà des États-Unis, la justice haïtienne pourra un jour se saisir du cas Michel Martelly, président entre 2011 et 2016, et tous ceux qui ont contribué a entrainé Haïti dans une spirale infernale.
(AIP)
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