Korhogo, 10 nov 2024 (AIP) – Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Adama Diawara, a procédé, samedi 9 novembre 2024, à l’inauguration de deux laboratoires de micropropagation in vitro du karité et de contrôle qualité du beurre de karité à l’Université Peleforo Gon Coulibaly de Korhogo.
Financé par la Banque mondiale, le Projet des Chaînes de Valeur Compétitives pour l’Emploi et la Transformation (PCCET) vise à améliorer la compétitivité de la chaîne de valeur du karité en formant des femmes et des jeunes, tout en soutenant la recherche et le développement dans le nord de la Côte d’Ivoire.
Selon le ministre Adama Diawara, l’établissement de ces laboratoires de recherche marque une étape importante dans la valorisation des ressources locales et le développement des compétences scientifiques et techniques au sein du pays.
“Grâce à ces laboratoires de contrôle de qualité, nous serons mieux équipés pour relever les standards de nos produits sur le marché international, renforcer la compétitivité de notre pays et garantir aux consommateurs des produits de qualité supérieure. Ils soutiendront les efforts de recherche et permettront de préparer les générations futures. À vous, enseignants, ces laboratoires sont à votre disposition pour approfondir vos curiosités et potentialités afin d’en faire des lieux de créativité, d’innovation, de découverte, mais aussi de collaboration, car la science et le progrès restent des efforts collectifs,” a déclaré le Pr Adama Diawara.
Ces laboratoires, nommés “Laboratoires Amadou Gon Coulibaly,” renforceront les capacités locales en matière de production et de qualité du karité.
Le représentant du Premier ministre, Fidèle Gboroton Sarassoro, a annoncé que 200 millions de dollars américains ont été mobilisés pour soutenir et consolider l’économie locale en promouvant la transformation de produits sur place. Il a exhorté le personnel scientifique à faire de ces laboratoires une priorité, en prenant soin d’eux pour garantir leur durabilité, afin de soutenir la recherche appliquée à la chaîne de valeur du karité.
Ce programme a permis de renforcer les capacités de 3 000 femmes productrices de beurre de karité sur les bonnes pratiques de collecte, de transformation et de valorisation du beurre de karité. Par ailleurs, 3 000 jeunes, dont 2 400 hommes et 600 femmes, ont été formés aux métiers de pépiniériste, de greffage horticole et de gestion des parcs de karité.
(AIP)
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