Bingerville, 17 nov 2024 (AIP)-Un comité d’experts de l’Autorité du bassin de la Volta (ABV) se sont retrouvé en conclave à Abidjan, en vue de l’élaboration d’outils d’aide à la décision (OAD) dans la préservation des écosystèmes et des ressources en eau pour garantir la sécurité alimentaire des populations l’espace territorial.
Selon le directeur de cabinet adjoint du ministre des Eaux et Forêts, Dr Djah Koffi, la quasi-totalité des activités économiques du bassin de la Volta est tributaire des ressources en eau, notamment l’élevage, la pêche, les cultures agricoles et l’accès en eau potable. “Il est donc important de protéger nos ressources naturelles, principalement l’eau”, a-t-il fait savoir, ajoutant que ces outils en cours d’élaboration permettront une gestion plus rapide de l’eau tant au niveau de la qualité que de la quantité, de stimuler un ensemble d’informations ou de données au nombre desquelles le débit et les activités hydro-économiques tout le long du bassin.
En collaboration avec le partenariat mondial de l’eau en Afrique de l’Ouest (GWP-AO), cet atelier de deux jours (vendredi 15 et samedi 16 novembre 2024) s’inscrit dans le cadre du projet “Inversion des tendances à la dégradation des écosystèmes et eaux dans le bassin de la Volta” (REWard-Volta River). Il est financé par le fonds pour l’environnement mondial (FEM), à hauteur d’environ sept millions de dollars américains sur une période cinq années (2023-2028).
Le directeur exécutif de l’ABV, Dr Millogo Dibi, rappelant les enjeux économiques et stratégiques de ce cours d’eau transfrontalier pour l’intégration sous-régional, a engagé le comité d’experts à une mutualisation des connaissances pour prévenir et sauvegarder ces ressources face aux dangers du changement climatique.
D’une longueur de 1850 km, le bassin de la Volta couvre une superficie d’environ 400 000 km² et dessert près de 30 millions d’habitants.
(AIP)
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