Bouaflé, 20 nov 2024 (AIP)- Une équipe de la direction générale des Ressources en eau, conduite par le directeur de l’Evaluation et du Patrimoine hydraulique, Ehoussou Kouamé Marcosse, a effectué, mardi 19 novembre 2024, à Bouaflé, une mission de sensibilisation et d’information sur la pollution du Bandama dans la région de la Marahoué.
Cette sensibilisation visait 200 acteurs clés des communautés résidant dans le bassin du Bandama moyen liés au problème de pollution de l’eau et à son impact sur l’écosystème et l’environnement, en mettant l’accent sur la compréhension des enjeux environnementaux et des mesures de prévention.
Deux communications portant sur les thèmes « Pollution de l’eau et ses conséquences sur les écosystèmes aquatiques, l’environnement et la santé humaine » et « Présentation de cas spécifique de l’orpaillage clandestin ou orpaillage illégal/partage d’expérience » ont été faites respectivement par le capitaine Kolia Marius et le responsable de l’ONG Global environnement, Guédé Jean Claude.
Ces experts ont mis l’accent sur l’importance de l’eau, les causes de la pollution des eaux et ses conséquences ainsi que la prévention. Les échanges qui ont suivi ont permis aux participants d’être mieux éclairés sur la situation de la région de la Marahoué.
Selon le directeur de l’Evaluation et du Patrimoine hydraulique, cette activité s’inscrit dans le cadre du programme d’investissement prioritaire (PIP) qui a été confié au ministère des Eaux et Forêts. Ce projet de surveillance et de protection des ressources en eau dans le bassin versant du Bandama moyen prend en compte l’affluent N’Zi et la Marahoué.
Plusieurs activités sont menées dans le cadre de ce projet, notamment les prélèvements pour faire des analyses d’eau, pour évaluer le niveau de pollution des cours d’eau, la qualité physico-chimique et la qualité des métaux.
Il a souligné que ces activités ont permis de savoir que ces ressources sont beaucoup impactées, exhortant les parties prenantes à conjuguer leurs efforts pour freiner cette pollution.
« Tous les acteurs doivent travailler ensemble pour pouvoir relayer ce message de sensibilisation partout où ils travaillent surtout dans la région de la Marahoué où il y a des impacts aussi importants sur nos ressources en eau », a-t-il affirmé.
(AIP)
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