Abidjan, 18 jan 2025 (AIP)- Le vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI), Ambroise Fayolle, a procédé, jeudi 16 janvier 2025, au jardin botanique de Bingerville, en compagnie de la directrice de cabinet du ministre des Eaux et Forêts, le conservateur général Zouzou Epse Mailly Elvire Joëlle, à un planting d’arbres pour marquer le démarrage officiel du projet lié à l’accord de prêt d’environ 100 milliards de FCFA pour la restauration du couvert forestier ivoirien.
Ce programme visera, de manière spécifique, à réhabiliter environ 120 000 hectares de terres, principalement dans des forêts classées. Il comprendra également un soutien aux communautés pour la gestion durable des forêts, ainsi qu’un renforcement des capacités opérationnelles de l’administration forestière.
Au nom du ministre des Eaux et Forêts, la directrice de cabinet a précisé que ce planting marquait le lancement officiel du projet. Des essences ont été soigneusement sélectionnées, composées de cinq espèces en lien avec la transformation industrielle et l’agro-industrie.
Elle a ajouté que l’équipe chargée de la mise en œuvre du projet au sein du département ministériel est en cours de formation et qu’elle travaillerait étroitement avec la BEI, qui finance le projet, ainsi qu’avec l’Union européenne pour son suivi.
« D’ici juin 2025, nous serons en mesure de vous inviter pour constater le démarrage officiel du projet. Nous sommes actuellement dans la phase de mise en œuvre », a-t-elle assuré.

Lors du planting d’arbres, le vice-président de la BEI a exprimé sa satisfaction quant à la mise en œuvre de ce projet, longuement discuté au cours des dernières années.
« Nous sommes convaincus qu’il est impératif d’aider les pays confrontés à ces défis à préserver leur environnement, notamment leurs forêts, qui ont subi de fortes pressions au cours des dernières décennies », a-t-il souligné.
L’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, Francesca Di Mauro, a relevé que ce projet constitue une démonstration très concrète de l’engagement de la Côte d’Ivoire à rendre ses chaînes de valeur agricoles, telles que celle du cacao, et potentiellement d’autres produits comme l’huile de palme, durables tant d’un point de vue environnemental qu’économique et social. Cela inclut, entre autres, des initiatives pour lutter contre le travail des enfants et garantir un revenu décent aux producteurs, notamment ceux du cacao.
L’accord de financement du projet a été signé, au nom de l’État de Côte d’Ivoire, par le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, et le vice-président de la BEI, jeudi, sous la présidence du Premier ministre, Robert Beugré Mambé, à la Primature.
(AIP)
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