Songon, 21 jan 2025 (AIP)- L’écrivain Joseph Tiyi vient de dévoiler ses nouvelles œuvres littéraires à travers une trilogie en hommage à Henri Konan Bédié, figure emblématique de la politique ivoirienne, rapporte une note d’information transmise le samedi 18 janvier 2025 à l’AIP.
Cette trilogie livresque de Joseph Tiyi est une invitation à découvrir ou à redécouvrir “cet homme politique exceptionnel”.
Dans la première œuvre intitulée “Miroir aux alouettes” de 186 pages, 13 chapitres, paru aux éditions GAD, il fait un “Retour sur l’Ivoirité”.
À travers ce retour au débat sain et constructif sur la question, l’auteur invite à explorer avec les yeux débarrassés d’écailles d’aveuglement, les vrais enjeux du concept “Ivoirité”. Mettant en avant la démarche philosophique qu’appelait ce concept, par le sentiment d’être et de sentir tout pénétré et pétri des valeurs sociétales d’un pays, la Côte d’Ivoire. Il s’agit ici de culture et de philosophie, et rien que cela. Lire ce livre, c’est relire ainsi Bédié afin de bien comprendre qu’il a eu tort d’avoir raison un peu trop tôt, selon Joseph Tiyi.
Dans la 2e œuvre, “Le journalisme mène au métier d’écrivain”, en 392 pages et 13 chapitres, l’auteur s’appuie sur le Discours mémorable prononcé le 03 mai 1996 par Bédié, au moment où il était encore au pouvoir, à l’attention de la presse ivoirienne.
Joseph Tiyi y amplifie la voix du président demandant aux journalistes ivoiriens de dépasser les complaisances d’inculture et les passions d’une presse carnassière, de pousser plus loin la quête du savoir, pour devenir aussi de grands écrivains, tels que le monde (littéraire) en connaît.

Enfin, l’auteur aborde l’épineuse question des rapports conflictuels entre le pouvoir d’État, l’opposition et le peuple, à travers l’œuvre intitulée “La démocratie apaisée selon HKB” de 336 pages et sept parties, parue également aux éditions GAD.

Dans ce livre, Joseph Tiyi exalte le concept même de “démocratie apaisée”, qui, sous le régime Bédié, n’avait pas été compris ni adopté par l’opposition de l’époque, dans le sens où celui qui en faisait son cheval de bataille le proposait à l’ensemble de la classe politique ivoirienne. Aujourd’hui encore plus qu’hier, la “démocratie apaisée” trouve toute sa place dans un pays qui marche toujours dans les agitations et les tragédies politiques.
(AIP)
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