Dimbokro, 13 mars 2025 (AIP) – Les populations de la région du N’Zi ont été sensibilisées sur les violences domestiques, le viol et les autres violences sexuelles lors d’un atelier organisé, mercredi 12 mars 2025, par la direction des Droits de l’homme du ministère de la Justice et des Droits de l’homme, à la préfecture de Dimbokro (Centre-Est).
Les violences domestiques sont les actes de violence commis au sein de la famille ou du foyer par l’un des membres contre un autre, par l’un des membres d’une famille ou d’un foyer contre une personne vivant dans la même maison, contre des anciens ou actuels concubins, ou entre des personnes entretenant ou ayant entretenu une relation de fait.
« Tout acte sexuel avec un mineur de moins de 15 ans, même avec son consentement, constitue un viol », a déclaré le magistrat Koffi Trésor qui a fait savoir qu’un rapport sexuel non-consenti avec son ou sa conjoint(e) est également un viol.
Il a invité les populations à ‘’dénoncer’’ les abus et à ne pas se réfugier derrière les contingences sociales ou religieuses pour entretenir l’omerta ou le silence.
Pour protéger les victimes de violences domestiques, viols et autres violences sexuelles, la procédure d’instruction est accélérée et le procureur de la République doit en être tenu informé par l’Officier de police judiciaire.
« On a appris beaucoup. On va se faire fort de répercuter l’information auprès de ceux que nous représentons ici pour que personne n’ignore les manquements à la loi », a promis le chef du village d’Ahua, secrétaire général de la délégation régionale de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels (CNRCT), par ailleurs porte-parole de la chefferie traditionnelle, Koffi Emmanuel dit Nanan ‘’Kôtiô’’.
Toujours dans le cadre des violences domestiques, du viol et des autres violences sexuelles, les victimes bénéficient de droit à l’assistance judiciaire et les frais liés à l’examen médical sont supportés par le budget de l’Etat de Côte d’Ivoire.
(AIP)
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