Divo, 05 avr 2025 (AIP) – Une cinquantaine de techniciens de froid de Divo bénéficient d’une formation de mise à niveau, démarrée, jeudi 03 avril 2025, à la salle de réunion de la préfecture, et visant l’amélioration de leur pratique, à l’initiative du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique (MINEDD), dans le cadre du projet ‘’Ozone Côte d’Ivoire’’ mené en collaboration avec l’Organisation des Nations-Unies pour l’environnement (ONU-Environnement).
Une délégation du Bureau national Ozone Côte d’Ivoire, en charge du projet ‘’Ozone Côte d’Ivoire’’ au MINEDD, a lancé cette formation de deux jours à Divo, en présence du représentant du préfet de région du Lôh-Djiboua et du département de Divo, Doumbia Adama, et de la représentante du président du conseil régional du Lôh-Djiboua, Koné Marina.

Selon la coordonnatrice du projet Ozone, Kouassi Odile, ce projet intègre tous les acteurs qui peuvent contribuer à la lutte contre la dégradation de la couche d’ozone. Les techniciens de froid dont le métier oblige à travailler sur du matériel contenant des substances nuisibles à la couche d’ozone, à savoir les hydrochlorofluorocarbornes (HCFC), les fluides frigorigènes, communément appelées gaz, sont au nombre de ces acteurs à sensibiliser. Les réfrigérateurs, les climatiseurs pour leur fonctionnement contiennent ces fluides et gaz nocifs qui facilitent la pénétration des rayons ultraviolets dans l’atmosphère.
L’un des instructeurs de cette formation, inspecteur principal en énergétique, Kouamé Kouadio Arouna, a précisé que la formation est axée sur des modules comme la connaissance des huiles dans les compresseurs, des fluides frigorigènes, dont le réfrigérant 22, appelé à disparaître et que l’on trouve dans les grands systèmes de climatisation et de réfrigération. M. Kouamé, a expliqué que le nouveau réfrigérant qui remplace le 22 a des propriétés qui le rendent très inflammable, exposant donc le technicien à des risques de brûlures s’il ne prend pas de précaution.
Le représentant du préfet, Doumbia Adama, a joint sa voix à celle des formateurs pour inviter les apprenants à « bien intégrer ces nouvelles pratiques qui leur sont enseignées afin de contribuer à la protection de l’environnement », en même temps qu’ils vont mieux se protéger eux-mêmes de certains dangers liés à leur métier.
Ces actions de formations et de sensibilisation d’acteurs dans la chaîne de destruction de la couche d’ozone participent de la mise en œuvre de la convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone et du Protocole de Montréal relatif à des substances qui affectent cette source de protection naturelle de la terre.
La Côte d’Ivoire a ratifié ces textes internationaux le 30 novembre 1992 et a élaboré un plan de gestion et d’élimination des hydrochlorofluorocarbornes, dans lequel elle interdit l’importation de tous les HCFC d’ici 2030.
(AIP)
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