Lakota, 17 juin 2025 (AIP) –Le mouvement panafricaniste “OSONS L’AFRIQUE” (OLA) a officiellement lancé ses activités samedi 14 juin 2025, en présence d’autorités locales et de représentants de mouvements politiques ivoiriens et béninois.
Le vice-président du mouvement, Boli Didier, a présenté OLA comme une initiative citoyenne visant la “souveraineté des états d’Afrique” et la “complémentarité entre peuples africains”. Le mouvement se revendique héritier des grandes figures du panafricanisme comme Kwamé N’Krumah, Thomas Sankara et Nelson Mandela.
“Nous ne faisons pas de promesses électorales. Nous faisons un serment d’héritiers, les héritiers de Kwamé N’Krumah, Thomas Sankara, Myriam Makeba, de Nelson Mandela et de nos propres ancêtres anonymes qui ont résisté, éduqué, soigné et bâti “, a déclaré M. Boli, soulignant la dimension non-partisane de cette initiative qui ambitionne de “replacer l’être humain au cœur de toutes les actions socio-politiques”.
À travers une vidéo projetée lors de la cérémonie, le président du mouvement, Paul Zokou, a dressé un constat critique de la gouvernance africaine contemporaine, dénonçant une “gouvernance axée sur les ressources et les intérêts personnels créant des conflits permanents entre les acteurs politiques”.
Le mouvement propose en réponse d'”instaurer une complémentarité des forces vives de la nation” et de “réhabiliter la noblesse de la gestion de la chose publique”.
La cérémonie a bénéficié du soutien de plusieurs personnalités politiques, notamment de la vice-présidente du Mouvement des générations capables (MGC), Dr Agoh Zadi Marthe, qui a transmis les encouragements de l’ex-Première dame Simone Gbagbo.
La dimension panafricaine du projet s’est matérialisée par la participation du président du mouvement Alliance conclave de la jeunesse (ACJ) du Bénin, Thibaut Ogou, qui a salué “une flamme de conscience, de courage et de destin partagé” qui s’allume.
Le mouvement OLA inscrit ses actions dans quatre axes principaux, à savoir la formation et le mentorat pour la jeunesse africaine, le soutien aux entrepreneurs et aux initiatives locales, la formation des futurs leaders africains, et la création de ponts entre les nations africaines.
Cette initiative s’ajoute au paysage des mouvements citoyens émergents en Côte d’Ivoire et témoigne d’une aspiration renouvelée à l’unité africaine, portée par une nouvelle génération d’acteurs politiques et sociaux.
(AIP)
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