Bongouanou, 22 juin 2025 (AIP) – Les populations de la région du Moronou ont été sensibilisées, sur le parrainage électoral, lors d’une rencontre organisée à la préfecture par la Commission électorale indépendante (CEI).
Cette rencontre, qui s’est tenue vendredi 20 juin 2025, a été animée par le superviseur régional de la CEI chargé du Moronou, de l’Indénié-Djuablin et de l’Iffou, Émile Ebrotié, en présence du corps préfectoral, des chefs traditionnels, des chefs de communautés, des représentants des partis politiques, de la société civile, des femmes et de la jeunesse.
M. Ébrotié a expliqué que le parrainage électoral, introduit en 2020, est désormais une exigence constitutionnelle pour tout candidat à l’élection présidentielle. Il s’agit d’un parrainage citoyen, c’est-à-dire qu’un candidat doit recueillir l’appui d’au moins 1% de l’électorat dans au moins 50% des 33 circonscriptions (régions et districts autonomes) du pays, ce qui donne un calcul simplifié de 17 régions.
La définition du parrainage électoral, les fondements juridiques, les objectifs et le mode opératoire ont été égrenés par l’émissaire de la CEI, qui a insisté sur l’importance de ce mécanisme dans le filtrage des candidatures non représentatives et dans la consolidation de la démocratie.
« Le parrainage est un filtre démocratique visant à s’assurer que les candidats disposent d’un minimum d’assise nationale », a souligné M. Ebrotié, ajoutant que seuls les électeurs inscrits peuvent accorder leur signature.
La collecte des parrainages citoyens, préalable au dépôt des candidatures à l’élection présidentielle, se déroulera auprès de la CEI du 1er juillet au 25 août. Ce processus sera encadré par des outils biométriques afin d’assurer la transparence et l’unicité des signatures.
« La CEI est modestement une boîte aux lettres. Elle reçoit les candidatures et les transmet au Conseil constitutionnel. Elle n’a donc pas mandat de décider si tel dossier déposé est valable ou pas », a fait savoir Émile Ebrotié.
(AIP)
sa/apk/fmo
l