Zouan-Hounien, 04 juil 2025 (AIP)-Le ministère des Ressources animales et Halieutiques (MIRAH) a réagi à l’apparition de la peste des petits ruminants dans le village de Gouakatouo, situé dans la sous-préfecture de Yeileu (département de Zouan-Hounien), en menant, mercredi 3 juillet 2025, une mission de sensibilisation à l’intention des populations locales.
Cette action vise à informer sur les dangers liés à cette maladie virale hautement contagieuse et à prévenir sa propagation dans les zones d’élevage.
« Il s’agit d’une maladie grave, souvent fatale pour les animaux infectés. Elle peut décimer des troupeaux entiers en quelques jours si elle n’est pas maîtrisée à temps », a expliqué le chef de la délégation, Dr Zanan Coulibaly, justifiant ainsi l’intervention du ministère sur le terrain.

Accompagné du directeur départemental du MIRAH de Zouan-Hounien, Konaté Souleymane, M. Coulibaly a conduit cette mission en présence des autorités locales, des éleveurs et de nombreux habitants.
Les analyses réalisées par le laboratoire national d’appui au développement agricole (LANADA), à partir d’échantillons prélevés sur des animaux malades, ont confirmé la présence du virus dans la localité. En réponse, des mesures ont été immédiatement mises en œuvre, notamment la sensibilisation des communautés, l’isolement des foyers infectés, le lancement d’une campagne de vaccination et un renforcement de la surveillance sanitaire.
Dans le cadre de cette riposte, 2 000 doses de vaccin ont été remises à la direction départementale du MIRAH pour étendre la couverture vaccinale et protéger les animaux encore sains. Cette intervention vise à contenir la maladie et éviter sa propagation vers d’autres zones.
Les autorités vétérinaires ont insisté sur l’importance d’éviter la consommation de tout animal mort ou suspect, de signaler rapidement les cas douteux, de maintenir une hygiène rigoureuse dans les zones d’élevage et de faire vacciner l’ensemble des troupeaux.
« La sensibilisation joue un rôle capital dans notre stratégie de lutte. Plus les populations comprennent les enjeux, mieux elles appliquent les consignes », a déclaré M. Konaté.
A l’occasion de cette rencontre, le MIRAH a réaffirmé l’importance d’une collaboration entre les services techniques, les autorités locales et les populations pour endiguer la maladie.
Cette action s’inscrit dans une campagne plus large de prévention et de surveillance épidémiologique menée dans plusieurs localités du département, dans le but de protéger les cheptels, de préserver les moyens de subsistance des familles rurales et de maintenir l’équilibre économique des communautés concernées.
(AIP)
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