Divo, 1er fév 2024 (AIP) – L’atelier bilan 2023 des activités du ministère des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire s’est ouvert, jeudi 1er février 2024, à Divo, par un point fait par le ministre Laurent Tchagba, indiquant qu’un recrutement exceptionnel de 2000 agents est en cours pour renforcer le personnel, afin d’accroître l’efficacité du combat pour la préservation des ressources naturelles du pays.
Le ministre Laurent Tchagba a annoncé qu’un recrutement exceptionnel de 1000 agents a eu 2022, et 1000 autres sont en cours de recrutement, au titre de l’année 2023, pour accroître les ressources humaines du ministère des Eaux et Forêts et lui permettre d’avoir une gestion plus efficace de l’eau, de la forêt, et de la faune.
Le ministre Tchagba a salué les résultats obtenus avec le personnel actuellement disponible, notamment l’adoption par le conseil des ministres de trois projets de lois sur la gestion de la faune, l’éléphant et la convention sur le Commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), le renforcement des capacités opérationnelles, logistiques et techniques des agents.
Pour renforcer la lutte contre la criminalité forestière et la pollution des ressources en eau, le ministère des Eaux et Forêts a installé en 2023 deux bases avancées de la Brigade spéciale de surveillance et d’intervention.
Au niveau des défis majeurs à relever au plus vite, M. Tchagba note l’effort de reforestation et la lutte contre les feux de brousse.
« Nous devons accélérer la mise en œuvre de la stratégie de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts en faveur de la reforestation de notre beau pays en vue atteindre l’objectif de 20% du couvert forestier national d’ici 2030 », a-t-il déclaré.
Selon le ministre, il y a un recul à saluer au niveau de la déforestation, car de 2019 à ce jour, la Côte d’Ivoire a enregistré une tendance baissière, la faisant passer de 47 000 hectares de déforestation en 2019 à 26 000 hectares en 2021. Toutefois des efforts restent à faire pour endiguer les 1000 ha de déforestation subie chaque année et accroître les reboisements, afin de ne pas faire du surplace, a-t-on noté
Le premier responsable des Eaux et Forêts a également relevé une préoccupation actuelle relative à la pollution des quatre grands bassins d’eau du pays, menacés de pollution par l’orpaillage clandestin et d’autres pratiques peu recommandées. Les travaux en ateliers vont plancher sur la question pour faire des recommandations d’actions à mener en 2024. Un plan global d’actions du ministère sera arrêté pour 2024.
La cérémonie d’ouverture de la deuxième édition de l’atelier bilan des activités du ministère des Eau et Forêts s’est tenue en présence du préfet du département de Divo et du maire, ainsi que de partenaires du ministère. Les travaux prennent fin samedi.
(AIP)
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