Tortiya, 05 déc 2025 (AIP)–Après vingt-huit années de souffrance liée à une tumeur qui le défigurait et compromettait dangereusement sa santé, Brahima Silué, 56 ans, agriculteur au quartier Habitat de Tortiya, a exprimé, jeudi 4 décembre 2025, sa profonde reconnaissance envers le bienfaiteur anonyme qui a entièrement financé son opération chirurgicale en 2025.
« Aujourd’hui, je ne puis dire le nom de la personne qui m’est venue en aide. Mais je lui serai reconnaissant jusqu’à la fin de ma vie », a confié, ému, M. Silué dans un entretien accordé à l’AIP à son domicile ,sis au quartier Habitat de Tortiya.
Le quinquagénaire raconte avoir été contacté par téléphone en mai 2025 ” par un monsieur ” qui l’a orienté vers le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treicheville, à Abidjan, après un premier passage au CHU de Bouaké pour des examens médicaux approfondis. L’intervention réalisée la même année au service de la chirurgie maxillo-faciale et stomatologie du CHU de Treicheville, a été un succès.
« J’ai été opéré en mai et je suis revenu à Tortiya en septembre 2025, complètement guéri. Je ne peux que bénir mon sauveur et prier pour lui nuit et jour. J’allais lentement mais sûrement vers ma tombe et une main inconnue m’a ramené à la vie , comme dans un rêve », a-t-il déclaré, les larmes aux yeux.
Il a également félicité et remercié l’Agence ivoirienne de presse (AIP) pour “le précieux travail” qu’elle a fait en parlant de sa maladie.

En août 2023, M. Silué, alors âgé de 53 ans, avait lancé un appel à l’aide, notamment au président de la République, Alassane Ouattara, au Premier ministre Patrick Achi et au gouvernement, face à l’aggravation de la tumeur apparue en 1997 sous forme d’une excroissance à la lèvre inférieure, accompagnée de démangeaisons et de douleurs intenses. Dépourvu de moyens financiers, il confiait alors être « à bout de souffle » et craindre pour sa vie.
Marié et père de six enfants, cet ancien mécanicien devenu agriculteur se dit aujourd’hui soulagé et reconnaissant. Il a repris une vie normale au milieu des siens, grâce à la générosité silencieuse qui lui a permis d’entrevoir l’espoir d’une vie meilleure après près de trois décennies de calvaire.
(AIP)
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