Abidjan, 21 fév 2024 (AIP) – La présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Namizata Sangaré a initié, mardi 20 février 2024 à la mairie de Yopougon (Abidjan-nord) un panel sur l’engagement des jeunesses des partis dans le jeu politique ivoirien.
Ce panel portait sur le thème « Les jeunesses des partis et groupements politiques: quelle place et quel rôle dans le jeu politique ». Il inscrit dans le cadre du mécanisme d’échanges du CNDH avec les partis politiques et a réuni des responsables de parti ainsi que plusieurs institutions dont la Commission électorale indépendante (CEI) et le National democratic institute (NDI).
Selon Namizata Sangaré, l’engagement politique des jeunes dont l’âge varie entre 25 et 34 ans demeure très faible.
Pour 5 225 candidats aux dernières élections régionales, il a été enregistré 344 candidatures de jeunes de 25 à 34 ans, soit 6,58% et pour les municipales, 3 243 de jeunes sur un total de plus de 30 000 candidats, soit 10%.
« Le constat est implacable et la responsabilité des partis politiques et groupements politiques n’est certainement pas à exclure dans ce qu’on pourrait qualifier de quasi absence des jeunes sur la scène politique », a-t-elle fait remarquer.
Pour le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP), Charles Blé Goudé, la jeunesse doit être utile à la société et, cela passe par l’éducation et la formation. Il a invité les jeunes à se battre, à être à la hauteur des enjeux politiques.
« Le temps est arrivé pour la jeunesse de se lever, en apprenant, en se formant pour compétir avec les autres sans céder à la moindre difficulté », a-t-il conseillé.
Le CNDH a pour mission, entre autres, de promouvoir, protéger et défendre les droits de l’homme. Il interpelle toute autorité ou tout détenteur d’un pouvoir de coercition sur les violations des droits de l’homme dans les domaines qui le concernent et propose les mesures tendant à y mettre fin.
(AIP)
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