Aboisso, 28 mars 2024 (AIP)-L’organisation SOS village d’enfants Côte d’Ivoire a dressé, mardi 26 mars 2024, un bilan de la première phase de son projet, dénommé « Approche régionale de la protection de l’enfance et de la jeunesse » (ARPEJ), à la salle des fêtes d’Aboisso.
Le projet jugé « satisfaisant » a consisté à renforcer la promotion des droits de l’enfant en améliorant la prise en charge et la protection des jeunes filles et des garçons en situation de vulnérabilité, a déclaré le directeur national de SOS village d’enfants, Oumarou Koala.
Il a ajouté que le projet ARPEJ vient compléter en Côte d’Ivoire les initiatives de renforcement de la famille et donner un accent particulier aux actions communautaires pour la protection de l’enfance et de la jeunesse.
Quarante activités sur 42 prévues ont été réalisées, soit un taux d’exécution de 95,23%. Au nombre de ces activités, la création d’un foyer d’accueil et d’insertion de jeunes filles victimes de pratiques traditionnelles néfastes à Aboisso, un appui financier des activités de prévention et de réponses dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) dans cinq centres sociaux, un appui financier à l’organisation des réunions de coordination de deux plateformes locales de protection et à un centre de protection de la petite enfance dans le Sud-Comoé.
La redynamisation de clubs de santé dans neuf lycées et collèges, suivie de l’organisation de 54 campagnes de sensibilisation en milieu scolaire et dans les communautés, ainsi que l’organisation de six concours de théâtre inter-écoles sur les thématiques liées au VIH, au SSR abstienne, à la grossesse en milieu scolaire, à la consommation de la drogue « Kadhafi » et de l’alcool avec des personnes ressources qualifiées.
Au regard de la performance aussi bien au niveau de l’exécution des activités techniques du projet que la consommation budgétaire, le partenaire a accordé une seconde phase au projet qui sera exécutée bientôt, a révélé le directeur national de SOS village d’enfants.
Ce projet implémenté de 2021 à 2023 et prolongé jusqu’au 31 mars 2024, est co-financé par l’Agence française de développement (AFD) et SOS France à plus de trois millions d’euros dans touché 18 localités en Côte d’Ivoire.
(AIP)
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