Tiassalé, 20 avr 2024 (AIP)- Les producteurs de café et de cacao de la sous-préfecture de Gbolouville (département de Tiassalé), ont été instruits sur l’importance de l’agroforesterie.
Pour le délégué régional du conseil café-cacao, Evariste Kouassi Ello, la durabilité de la culture du cacao dépend de l’appropriation, dès à présent, de l’agroforesterie par les producteurs. M. Ello a rappelé que la Côte d’Ivoire et le Ghana ont mis en œuvre la norme ARS 1000, gage de leur engagement à produire un cacao traçable, de qualité, respectueux de l’environnement et produit par des adultes.
Il a aussi indiqué mercredi 17 avril 2024 aux producteurs que la norme “zéro déforestation”, de l’Union Européenne entre en vigueur, à compter du 1er janvier 2025. Cette norme, selon lui, a conduit la Côte d’Ivoire à la prise d’un certain nombre de mesures, notamment la promotion de l’agroforesterie dans la cacoculture, la lutte contre le travail des enfants, l’amélioration de la qualité des produits et des revenus des producteurs ainsi que la traçabilité des flux physiques et financiers.
Insistant sur l’agroforesterie, Evariste Ello a signifié que l’État a pris des dispositions réglementaires dont le nouveau code forestier de 2019, qui garantit au propriétaire terrien où à l’exploitant de la parcelle, la pleine propriété sur tout arbre naturel ou planté sur son espace.
Le délégué régional a encouragé les producteurs à planter des arbres d’ombrage dans leurs exploitations agricoles. Il a indiqué que le conseil café-cacao met à la disposition des producteurs, 60 millions d’arbres d’ombrage, en partenariat avec l’Agence nationale pour le développement rural (ANADER).
Le sous-préfet de Gbolouville, Rebecca Kouadjo, a salué l’importance de ce projet pour la Côte d’Ivoire et pour la durabilité de la filière.
(AIP)
Kd/ena/kam