Abidjan, 08 mai 2024 (AIP)- La Banque mondiale, à travers son projet d’achat stratégique et d’harmonisation des financements et compétences en santé dénommé « Spark-santé », a contribué à l’amélioration de la qualité de services dans 2 577 structures sanitaires publiques sur toute l’étendue du territoire.
S’exprimant lundi 06 mai 2024, lors des Journées scientifiques marquant la clôture de Spark-santé à Abidjan, le représentant du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Dr Aka Charles Koffi s’est félicité du succès de ce projet. Celui-ci a également servi de catalyseur pour l’opérationnalisation de la Couverture maladie universelle, enregistrant à ce jour plus 12 millions de citoyens enrôlées et un objectif de 20 millions de personnes d’ici fin 2024.
Dr Aka a relevé que le projet Spark-santé a été un acteur clé dans le processus de digitalisation facilitant le déploiement du dossier patient informatisé qui permettra à moyen terme dématérialiser les informations sanitaires ainsi que disponibilité du rapport annuel sur les statistiques sanitaires.
A l’ouverture de ces Journées scientifiques, le coordonnateur dudit projet, Konan Kouassi Clovis a souligné que ces rencontres d’échanges vont permettre d’approfondir la réflexion avec l’ensemble des acteurs sur les acquis du Spark-santé et ses effets transformateurs sur le système de santé, les difficultés et contraintes, défis, bonnes pratiques et leçons apprises dans la mise en œuvre du projet.
Elles seront ponctuées par des panels autour du financement et de la gouvernance santé, l’accessibilité à des services de santé, la résilience aux épidémies et aux changements climatiques.
« Sans santé, pas de vie », a soutenu la directrice des opérations de la Banque mondiale, Marie-Chantal Uwanyiligira qui a félicité le gouvernement ivoirien pour les progrès réalisés en faveur du bien-être des populations.
Mme Uwanyiligira a appelé les décideurs et les acteurs impliqués dans la santé à œuvrer pour l’amélioration de l’indicateur lié au capital humain qui est à 38% surtout celui lié à la croissance.
(AIP)
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