Divo, 28 juil 2024 (AIP) – Le sous-préfet de Divo, Kouakou Constance, et les conseillers de sous-préfecture, se sont préoccupés de la nécessité de modernisation l’état civil de la sous-préfecture, de même que du coût élevé des corrections d’erreurs sur les actes d’état civil au niveau du tribunal, lors de la deuxième session de 2024 du conseil de sous-préfecture à Divo.
Le sous-préfet de Divo a évoqué dans son bilan d’activités du premier semestre de l’année, jeudi 25 juillet 2024, les efforts en cours pour une modernisation progressive de la gestion de l’état civil dans son administration, qui connaît un délabrement des meubles de rangement des registres et de l’état des registres eux-mêmes.
De bonnes volonté ont commencé à apporter quelques meubles de rangement et la mairie de Divo a promis, dans les prochaines semaines, offrir du matériel informatique pour l’enregistrement et le traitement des différents actes d’état civil, a souligné Mme Kouakou, qui a annoncé avoir commencé à son niveau cet effort de modernisation en se dotant, à ses frais, de logiciels pour traiter certains actes d’état civil.
L’autre volet dans la gestion des actes d’état civil concerne les coûts des corrections à faire au niveau du tribunal et qui s’élèvent, selon les témoignages de certains conseillers, de 35 000 à 50 000 FCFA, notamment pour un acte de naissance enregistré un jour non ouvré (samedi et dimanche) ou pour une faute d’orthographe dans l’acte d’état civil.
Les conseillers de sous-préfecture dans leur ensemble, surtout Mme Zakri Lydie et Mme Dozoro Agnès ont insisté afin que quelque chose soit fait au niveau du tribunal pour alléger le coût pour les corrections et le rétablissement des actes d’état civil.
« Ça pèse sur les parents, pour une erreur commise par un agent il y a des années, et pour un élève qui a eu ses diplômes avec cette erreur, ses parents doivent payer aussi cher pour pouvoir aller passer des concours. Et si le parent n’a rien ? Que l’Etat fasse quelque chose », a plaidé Mme Zakri.
Le sous-préfet a déclaré prendre en compte les propositions des conseillers mais a précisé que la question au niveau du tribunal relève d’une autre administration qui ne relève pas de sa compétence. Toutefois, elle a expliqué que le procureur de République a été informé. De son côté, elle initie des formations pour les agents des centres secondaires d’état civil dans les villages, afin qu’ils ne fassent plus l’erreur d’enregistrer les déclarations de naissance les jours non ouvrables. Il est prévu également la formation des chefs de village à ce sujet.
(AIP)
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