Gagnoa, 02 sept 2024 (AIP)- L’ONG “vivre sans violence” et son réseau pour le leadership et l’autonomisation intégrale des femmes, ont organisé samedi 31 août 2024 au centre catholique Emmaüs de Gagnoa, un atelier de formation à la chaine de valeur du manioc, au bénéfice des coopératives et des femmes des 20 villages du canton Niabré, l’un des 14 cantons du département.
Au total, 50 participantes ont bénéficié d’une formation portant sur la chaîne de valeur du manioc. « Généralement, on sait que le manioc c’est l’attiéké, le placali, le gari et puis c’est tout. Alors que l’on peut faire beaucoup d’autres choses avec », a fait savoir la présidente du réseau, Kouakou Nathalie Trah, qui avait à ses côtés, sa vice-présidente, Carole Tro, cadre du canton Niabré.
Par ailleurs, la présidente de l’ONG, Mme Trah a indiqué que la vision de son organisation est d’amener les femmes du canton Niabré à avoir des activités économiques. Elle a souligné que la zone agricole du canton étant une terre fertile, les femmes peuvent se réunir et baser leurs activités sur le manioc. « Produire, transformer et commercialiser le manioc, peuvent les sortir de la pauvreté», a-t-elle suggéré.
Le réseau, crée par l’ONG, a pour objectif de mettre en relation d’affaires, les coopératives de femmes et toutes les femmes qui sont dans le milieu économique, afin qu’elles puissent faire du commerce ensemble et gagner de l’argent. Mme Trah a assuré pouvoir mettre en relation, la filière du manioc du canton Niabré, avec des marchés intérieurs et extérieurs.
« Il faut qu’elles soient bien informées qu’à partir du manioc, elles sont capables de produire de l’argent », a pour sa part défendu, le président de la Fédération des mutuelles de développement des villages du canton Niabré, Bayou Daniel. Selon lui, si l’objectif est de faire en sorte que toutes les mutuelles conjuguent leur effort pour le développement du canton, l’aide que l’on peut apporter aux femmes, c’est d’abord l’information. Il a expliqué que la chaîne de transformation du manioc est un enseignement qui va permettre aux femmes de valoriser la production de manioc.
Renforcer la résilience économique et le leadership des femmes rurales, par la formation, l’information et le réseautage, telle est la mission que s’est assignée l’ONG.
(AIP)
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