Ferkessédougou, 12 sept. 2024 (AIP) – L’Organisation internationale du travail (OIT) a organisé, les mardi 10 et mercredi 11 septembre 2024 à Ferkessédougou, en collaboration avec ses partenaires de mise en œuvre, un atelier de coordination du projet ProAgroYouth visant la création de 1500 emplois pour les jeunes ruraux du nord de la Côte d’Ivoire.
Selon le coordonnateur du projet ProAgroYouth à l’OIT, Roland Bissié, la stratégie de ce projet consiste à faciliter la mise en place d’un écosystème favorable à la création d’emplois pour les jeunes ruraux. Il a expliqué que cette stratégie repose sur deux leviers, à savoir l’emploi salarié et l’auto-emploi. Le projet vise, à terme, à permettre à 1 500 jeunes d’accéder à des emplois directs, dont 70% seront des emplois salariés et 30% de l’auto-emploi, ainsi qu’à la création d’emplois indirects.
M. Bissié a également indiqué que le projet deviendra efficace pour ces jeunes grâce au renforcement des synergies entre les parties prenantes pertinentes, ce qui permettra d’identifier les besoins en main-d’œuvre dans les entreprises et de trouver des solutions pour accompagner les jeunes porteurs de projets.
« Cet atelier de coordination est donc une opportunité pour partager avec l’ensemble des partenaires de mise en œuvre ces bonnes pratiques, notamment avec les autorités locales des zones d’interventions et certains partenaires tels que l’Agence Emploi Jeunes, l’ANADER et Côte d’Ivoire PME », a-t-il ajouté.
L’Agence nationale pour le développement rural (ANADER) et Côte d’Ivoire PME (CI-PME), partenaires, ont chacune présenté les résultats et les avancées de leur collaboration avec le projet, tout en formulant des recommandations pour que celui-ci ait plus d’impact auprès des jeunes ruraux.
Le préfet de la région du Tchologo, Jean Pierre Sory, a salué l’initiative, soulignant l’importance de l’insertion des jeunes dans le tissu socioéconomique pour le développement régional.
ProAgroYouth est financé par le Fonds international de développement agricole (FIDA) et mis en œuvre par l’OIT dans les régions du Poro, de la Bagoué, du Tchologo et du Kabadougou.
(AIP)
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