Abidjan, 13 nov 2024 (AIP)- Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres a lancé mardi 12 novembre 2024, à Bakou, un avertissement aux dirigeants mondiaux réunis à la COP29, révélant que le manque de financements pour la lutte contre le changement climatique pourrait coûter cher à l’humanité.
« En ce qui concerne le financement de la lutte contre le changement climatique, le monde doit payer, sinon l’humanité en paiera le prix », a-t-il affirmé.
Dans son discours d’ouverture du sommet des dirigeants mondiaux sur l’action climatique, Guterres a insisté sur l’urgence d’agir, affirmant que le monde est dans le « compte à rebours final » pour limiter le réchauffement global à 1,5 °C. Il a souligné l’impact des catastrophes climatiques de 2024 et l’injustice que subissent les populations les plus vulnérables.
« Aucun pays n’est épargné », a rappelé Guterres, citant des phénomènes extrêmes comme les ouragans et les sécheresses, tous exacerbés par les activités humaines. Face à cette crise, il a fixé trois priorités pour les dirigeants, à savoir réduire les émissions, augmenter les financements pour l’adaptation, et briser les barrières au financement climatique.
Guterres a également évoqué le Fonds pour les pertes et dommages, demandant davantage de contributions pour soutenir les pays les plus affectés par les impacts climatiques. « À l’ère des climatiques extrêmes, le financement des pertes et dommages est indispensable », a-t-il conclu, appelant les pays à instaurer des mécanismes de taxation sur les secteurs polluants et à soutenir les banques multilatérales pour accroître leur capacité de prêt pour la transition climatique.
(AIP)
eaa/zaar