Duékoué, 27 fév 2025 (AIP) – Le réseau action justice et paix (RAJP), en consortium avec l’ONG Bonne Action, ont fait, mardi 25 février 2025, dans le cadre du programme de lutte contre le changement climatique par la culture hors-sol et la digitalisation, le bilan de huit mois de formation des femmes de Duékoué, à la pratique de la culture hors-sol et à la digitalisation, dont les résultats, aux dires de la coordinatrice du projet, Amandine Gbadé, sont jugés encourageants dans l’ensemble.
«Il s’agit de la phase expérimentale de ce projet, qui a vu près de 75 personnes, dont 69 femmes, trois jeunes filles mères et trois hommes, être formés, pendant huit mois, à la culture hors-sol. Ils ont pu mettre cette technique culturale à profit dans la culture de la tomate, du concombre et du piment, respectivement dans les localités pilotes de Tahably-Glodé, Bahé-Blahon et Duékoué», a expliqué Mme Gbadé.
Elle a indiqué que, mis à part quelques difficultés rencontrées sur le terrain, dues en partie à la non maîtrise de la culture hors-sol, les bénéficiaires, plus spécifiquement les femmes, ont, dans leur ensemble, adhéré au projet. Elles ont été sensibilisées à se mettre en coopératives, afin de développer une agriculture durable minimisant les effets du changement climatique.
La coordinatrice projet a exhorté les femmes locales à s’adonner davantage à la pratique de la culture hors-sol, justifiant que cela s’inscrit dans la dynamique de la lutte contre les inégalités sociales dont elles sont victimes, notamment en ce qui concerne leur droit de disposer de terres.
Cette initiative, a-t-elle poursuivi, constitue un avantage palpable, dans le sens du développement d’activités génératrices de revenus pour elles, soulignant que la culture hors-sol vient aussi résoudre le problème de manque de parcelles et permet une meilleure productivité, mieux que la méthode classique. Et ce, malgré les aléas climatiques.
Le projet de résilience des femmes face aux effets du changement climatique, piloté par le consortium du RAJP et de l’ONG Bonne Action, a bénéficié du financement du Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL).
(AIP)
kkhk/ja/zaar