Abidjan, 27 mars 2025 (AIP)- Le représentant de la ministre de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Abdoulaye Bamba, par ailleurs directeur de cabinet, a tenu à rappeler qu’une élection présidentielle n’est pas une fin en soi, parce que ce n’est pas le but ultime de la vie communautaire.
S’ exprimant lors de la cérémonie de lancement officiel du Groupe national de réponse électorale (GNRE), à Abidjan, le directeur de cabinet du ministre de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Abdoulaye Bamba a souligné que l’ élection présidentielle bien qu’étape cruciale dans la vie démocratique d’une nation, ne constitue en aucun cas une fin en soi.
” C’est un rendez-vous quinquennal pour choisir le meilleur d’entre nous, à qui il incombera la lourde responsabilité de transformer nos angoisses en espérance prometteuses, notre quotidien éprouvant en réalités qui enchantent, afin que nos cœurs battent à l’unisson au rythme des cantiques de l’amour, de la solidarité et de la fraternité républicaine, pour une Côte d’Ivoire cohésive et prospère”, a t il expliqué.
Selon M. Bamba, “aucune élection, même présidentielle, ne devrait nous désunir au point de mettre en péril l’édification de la nation ivoirienne, notre ambition commune et notre idéal d’espérance en la ‘Patrie de la vraie fraternité’.
Au demeurant, la Côte d’Ivoire, depuis son accession à l’indépendance en 1960, a une tradition constante d’élections. Toutefois, le directeur de cabinet de la ministre de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté , Abdoulaye Bamba a rappelé jeudi 20 mars 2025, que même si la réinstauration du multipartisme en 1990 a fait changer de paradigme, l’enjeu dans un contexte de pluralité de partis politiques ne doit pas éloigner les Ivoiriens du mode d’emploi de la démocratie, fondé sur la confrontation de la force des arguments et non l’irruption de la force et de la violence dans la sphère politique.
“Nous devons tous garder à l’esprit que l’ethnicisme, le repli identitaire et religieux, les discours de haine et de désinformation, ainsi que les fake news, sont autant de pollutions toxiques de la vie communautaire, contraires à l’esprit du ‘Contrat social’ auquel nous avons souscrit pour la nation. Car, en tant qu’Ivoiriens, nous sommes unis et devons œuvrer ensemble pour la grandeur de notre pays”, a lancé le représentant de la ministre de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté.
(AIP)
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