Tiassalé, 26 déc 2023 (AIP) – Le chef du village d’Ahondo (département de Taabo), Kouamé Kouamékan, a décrit et dénoncé, dans son roman « L’homme corridor », les violences et les guerres qui font des torts et provoquent des meurtrissures dans les sociétés humaines.
M. Kouamé a dit samedi 23 décembre 2023 “avoir été inspiré par les violences inouïes qui ont frappé la Côte d’Ivoire depuis 1999, mais qui sont devenues le quotidien des populations, bien sûr en Côte d’Ivoire et dans de nombreux autres pays à travers le monde”.
Dans cette œuvre de 260 pages divisée en 12 chapitres, il décrit l’enfance extraordinaire d’un “enfant-monstre”, objet de toutes les curiosités. Selon lui, ces violences sont engendrées par « des malentendus dus à des ambitions démesurées et à l’exacerbation des rancœurs générées par des injustices de toutes formes ».
Il rend aussi un hommage aux victimes innocentes tuées ou vivantes avec des séquelles, par devoir de mémoire.
Ce roman est donc pour son auteur, “un prétexte pour dénoncer la barbarie des hommes, les méfaits de la guerre, la soif de puissance des multinationales et de certains hommes politiques, à l’effet d’amener chacun à la culture de la paix, de la justice, de l’amour du prochain et au respect du caractère sacro-saint de la vie humaine”.
Au terme de la cérémonie de dédicace, l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire en France, Maurice Bandaman, fils de Taabo, a félicité l’auteur et lui a traduit toute son admiration. Il a aussi fait une analyse de l’œuvre et a relevé des liens avec tout ce qui se passe dans le monde dont la migration des jeunes qui meurent en mer, parce que voulant fuir la guerre pour joindre l’Europe.
(AIP)
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